S’il convient
d’exprimer notre reconnaissance à Michel
LEGER et Yves-Fred BOISSET pour leur action d’offrir depuis deux ans déjà, des textes très différents de
nature à répondre à l’attente de nombreux lecteurs, qu’ils en soient remerciés.
Un souhait est rappelé : il serait bon que le site internet propose la
reproduction des anciens numéros, non en commençant comme présentement par les
dernières années de l’édition papier, mais par les premières, où le curieux trouvera,
nous semble-t-il des articles souvent recherchés, c’est à dire à compter de
1953.
I
Quel drame
que ce syncrétisme toujours mis en avant,
expression de la pensée de ceux qui dans les milieux universitaires et/ou initiatiques, partagent aujourd’hui avec tant de personnes.
L’ésotérisme
s’oppose à toute tentative syncrétiste, comme la gnose ne se mélange pas avec
le paganisme. S’il est un ésotérisme occidental, il s’inscrit dans le
Christianisme, ce qui suppose l’adhésion
au Magistère de l’Eglise Indivise, le Nouveau Testament abolit l’Ancien Testament,
il n’est pas en théologie, de judéo-christianisme,
comme il n’est pas de cabbale chrétienne, la Kabbale se rattachant
exclusivement au Judaïsme.
Force est de
constater une fois encore ces mélanges, dans le cadre d’un important article
par le nombre de pages, souhaitant traiter de la Prière Sacerdotale (Jean XVII)
où des Directeurs d’Etudes de la V° section de l’EPHE, dans cette contribution,
perçoivent des « dimensions ésotériques »
aux propos de Jésus+Christ, « inspirées par de profondes
connaissances bibliques et théologiques », lorsque pour notre part
dans les chapitres livrés, nous ne
constatons la citation d’aucun Père de l’Eglise, bien des pages par exemple
pour gloser sur l’émanation, la création, la procession, relativement au Fils, ces points furent depuis
longtemps tranchés par les Conciles et la Patristique, le Fils est engendré et
non pas créé, de même nature que le Père et, relativement à la Procession, cela
concerne la procession des Trois Personnes , Photius avait définitivement apporté
sur cette question , une éclairage très important.
Si l’on
oublie quelque peu ces considérations proposées, où s’entremêlent des apocryphes, à des considérations sur l’arbre de la
kabbale, face à une attention portée sur certains versets seulement du Chapitre
XVII, pour une bonne lecture de la Prière Sacerdotale, et d’une manière générale notamment de l’évangile
de Jean, on se reportera à la traduction donnée par l’abbé ALTA.
Pour notre
part, le chapitre XVII de Jean est une réponse du Fils à Son Père, qui scelle,
avec les raisons de l’Incarnation, les Devoirs de l’homme qui va - par le
Sacrifice du Calvaire – être sauvé, de
la sorte il n’aura plus d’excuse pour ne pas œuvrer…
II
Beaucoup plus
intéressante, nous sont apparues les contributions de Pascal BANCOURT sur le Livre de sortir au jour, et de Didier LAFARGUE sur L’Odyssée d’Homère.
Nous invitons
le lecteur à parcourir l’ensemble de ces pages.
JPB
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