12/21/2012

MEDITATION SUR LES MYSTERES ET LES RAISONS DE L'INCARNATION



ORDRE DE LYON

CHAPITRE CONSTANT CHEVILLON

MEDITATION SUR LES MYSTERES ET LES RAISONS DE L'INCARNATION

Mes Bien Aimés Frères Chevaliers R+C,

En complément à notre travail commun sur les versets de la Prière Dominicale, et dans ces jours qui précèdent Noël, je vous propose une médiation sr les Mystères  et les rasions de l'Incarnation de NSJ+C.

Je souscris totalement à la thèse du théologien Olivier CLEMENT qui exprime le regret que l'occident chrétien consacre à la fête de Noël, un aspect essentiellement humain, lorsque la tradition Byzantine considère que l'Incarnation du Fils de Dieu constitue une re-Création :

- Dieu vient à l'homme parce que l'homme s'est séparé de Dieu
- Le Verbe, ce petit enfant, n'a pas la parole dans la crèche, c'est l'anéantissement de Dieu se faisant petit enfant pour nous sauver et réaliser cette re-Création du monde
- Dans l'incarnation se trouve préfigurée l'annonce de la Passion.

         I
Ainsi, reprenons le récit de Luc.

"Or, en ce temps-là, parut un décret de César Auguste pour faire recenser le monde entier. Ce premier recensement eut lieu à l'époque où Quirinius était gouverneur de Syrie. Tous allaient se faire recenser, chacun dans sa propre ville ; Joseph aussi monta de la ville de Nazareth en Galilée à la ville de David qui s'appelle Bethléem en Judée, parce qu'il était de la famille et de la descendance de David, pour se faire recenser avec Marie son épouse, qui était enceinte."
(Luc II, 1-6)

Les raisons de ce voyage de Joseph et de Marie étant rappelées, réfléchissons sur le récit de l'Incarnation.

1- Premiers signalements de la Passion
"Or, pendant qu'ils étaient là, le jour où elle devait accoucher arriva ;  elle accoucha de son fils premier-né, l'emmaillota et le déposa dans une mangeoire"
(Luc II, 6, 7)
En réponse à cet emmaillotement et cette mangeoire, Joseph d'ARIMATHIE
"alla trouver Pilate et demanda le corps de Jésus. Il le descendit de la croix, l'enveloppa d'un linceul et le déposa dans une tombe taillée dans le roc"
(Luc XXXIII, 52, 53)

La Tradition Byzantine considère que dès l'Incarnation est annoncée la Passion.

2 - Le Christ rejeté
"...parce qu'il n'y avait pas de place pour eux dans la salle d'hôtes"
(Luc II, 7)
Corrélativement à cet absence d'accueil de l'Enfant Dieu  par les hommes, le
Christ est rejeté, refusé par l'homme : "Je suis venu au nom de mon Père, et vous refusez de me recevoir. Qu'un autre vienne en son propre nom, celui-là vous le recevrez !" (Jean V, 43)

3 - la réception de la Bonne Nouvelle aux petits
" Il y avait dans le même pays des bergers qui vivaient aux champs et montaient la garde pendant la nuit auprès de leur troupeau.  Un ange du Seigneur se présenta devant eux, la gloire du Seigneur les enveloppa de lumière et ils furent saisis d'une grande crainte.  L'ange leur dit : " Soyez sans crainte, car voici, je viens vous annoncer une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple :  Il vous est né aujourd'hui, dans la ville de David, un Sauveur qui est le Christ Seigneur ;  et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. "  Tout à coup il y eut avec l'ange l'armée céleste en masse qui chantait les louanges de Dieu et disait :
 " Gloire à Dieu au plus haut des cieux et sur la terre paix pour ses bien-aimés. "" (Luc II, 8-15)
A qui se trouve annoncé la Bonne Nouvelle, à des bergers, à des êtres considérés comme impurs, par  ceux qui s'estiment être des justes, des savants, suivre la Loi de Moïse, impurs ces bergers sont considérés comme tels,  parce qu'ils sont en contact avec des animaux de ce fait ils sont par ailleurs interdits d'accès à la synagogue.
A l'être jugé indigne par les hommes, le  Christ le conduit immédiatement au Salut : Notre Seigneur a évangélisé les enfers. Cet acte de Foi qui sera repris dans l'Eglise Universelle dans le cadre du Symbole dit d'Athanase (1) dans la seconde partie du V° siècle, s'il était partie de la Foi des semi-Ariens, apparaît dans la Tradition de l'Eglise Catholique au sens de St Vincent de Lérins,  pour la première fois chez Rufin d'Aquilée vers 404 (2), lorsqu'il n'est pas sans intérêt d'évoquer la Constitution de l'Eglise Egyptienne vers 500 qui, à la place e la descente aux enfers, emploie les termes "a libéré ceux qui étaient enchaînés"(3).
 Il n'est donc pas étonnant, que NSJ+C ait immédiatement conduit le bon larron en Son Paradis : "  Jésus lui répondit : " En vérité, je te le dis, aujourd'hui, tu seras avec moi dans le paradis. " (Luc XXIII, 43)

4 - la réciprocité du Témoignage par les petits, les rejetés
" Or, quand les anges les eurent quittés pour le ciel, les bergers se dirent entre eux : " Allons donc jusqu'à Bethléem et voyons ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaître. "  Ils y allèrent en hâte et trouvèrent Marie, Joseph et le nouveau-né couché dans la mangeoire.  Après avoir vu, ils firent connaître ce qui leur avait été dit au sujet de cet enfant.  Et tous ceux qui les entendirent furent étonnés de ce que leur disaient les bergers" (Luc II, 15-19).

A ses propres disciples, Jésus répond quant à savoir qui serait le plus grand :
"" Qui accueille en mon nom cet enfant, m'accueille moi-même ; et qui m'accueille, accueille Celui qui m'a envoyé ; car celui qui est le plus petit d'entre vous tous, voilà le plus grand. "" (Luc IX, 48)


         II
Reprenons si vous le voulez bien par les rapprochements scripturaires suggérés, notre méditation.

1 - Les conditions de et dans notre monde de la  Naissance de l'Enfant Dieu, qui accepte d'anéantir Sa Gloire Divine dans le Temps de Son Incarnation, pour paraître tel un enfant semblant pareil à nous, montre l'HUMILITE de DIEU qui déjà s'oppose au scénario proposé par le Serpent à Eve : " vous serez comme des dieux" (Gen. III, 5).
La preuve de la Divinité de J+C résulte de Sa résurrection d'entre les morts, cette mort physique, conséquence du péché  qui a fait entrer le temps de l'homme en remplacement du Temps de Dieu :

" C'est dans la peine que tu t'en nourriras tous les jours de ta vie." (Gen III, 17)

"A la sueur de ton visage tu mangeras du pain jusqu'à ce que tu retournes au sol car c'est de lui que tu as été pris. Oui, tu es poussière et à la poussière tu retourneras. " (Gen III, 19)

Une courte parenthèse, le récit de l'Oeuvre des six Jours, présente les Jours de Dieu, distinctement dans le plan de la Création nous concernant, alors que suite à la Chute, Dieu évoque les jours de la vie" installant la temporalité du monde avec pour fin, la mort physique de l'homme tu es poussière et à la poussière tu retourneras.

Noël présente la soumission à la temporalité du monde dans le cadre de la manifestation de l'Incarnation, mais le Christ vrai Roi, ne se soumet pas aux erreurs du monde qui pensent que le Messie  aurait pour vocation de restaurer le royaume et libérer la terre d'Israël mais ne sommes-nous pas dans une vision et très humaine et très élitiste, qui s'oppose à l'universalité de Dieu, en l'espèce à Son Amour, c'est à dire à l'Amour ? A Pilate l'interrogeant, le Christ répond :
" Ma royauté n'est pas de ce monde."  (Jean XVIII, 36)

" Ma royauté n'est pas de ce monde."  Jésus+Christ s'Incarne non dans un palais, mais à l'intérieur d'une mangeoire. Cette mangeoire est un lieu qui permet de manger, de se rassasier, pour ce qui nous semble dépourvu d'un droit, d'une âme, à savoir les bêtes. Or, né dans une mangeoire, le Christ nous le rappelle :
"Je suis le pain vivant qui descend du ciel. Celui qui mangera de ce pain vivra pour l'éternité. Et le pain que je donnerai, c'est ma chair, donnée pour que le monde ait la vie. " (Jean VI, 51)

La temporalité disparaît au profit de l'intemporalité recouvrée.
Le Christ donne Sa chair pour sauver les hommes.

Cette mangeoire n'est pas seulement l'annonce du tombeau, les langes ne sont pas seulement la préfiguration du linceul, cette mangeoire, annonce le Pain de Vie, pour le Chrétien la Sainte Eucharistie, cette Cène du dernier repas à partir duquel il est dit " Maintenant, le Fils de l'homme a été glorifié, et Dieu a été glorifié par lui"  (Jean XIII, 31)

La glorification intervient parce que le Christ a donné à Judas la bouchée de pain que Judas a donc communié par la main du Sauveur, là est un autre Mystère (5) qui ne peut intervenir dans le sujet posé ce soir.
L'espace particulier que constitue ce lieu préfigure la Passion et la Glorification avec pour héritage notamment ce Pain de Vie, ce Pain des Anges qui se distingue totalement à notre nourriture terrestre, et constitue l'un des aspects de cette re-Création permise par l'anéantissement de Dieu se faisant enfant.

2 Il conviendrait de ne pas continuer à dépendre des maladies spirituelles (6) liées à notre attache au monde et, jetant nos filets emplis de nos désirs trop humains, enfin aller à la rencontre de Dieu.

Aller à la rencontre de Dieu, c'st L'accueillir, et non pas tourner la tête vers Mammon ! Il n'y avait pas de place pour accueillir la naissance de Jésus, avons-nous accordé une place à notre Prochain, à nos prières, à notre tension vers Dieu, combien de temps accordons-nous à l'autre, aux autres, cela est-il épisodique, quotidien ? Noël nous invite à la Communion et non à l'égoïsme.

3 La réception de la Bonne Nouvelle et ses conséquences ne peut s'adresser à l'indécis, à celui qui croit savoir et connaître sinon disposer du monde, qu'il s'agisse des docteurs, des pharisiens, des prêtres  grand prêtres confortés par leur assurance de connaître et respecter la Loi de Moïse (7), la Bonne Nouvelle ne peut être reçue par les tièdes : " Je sais tes oeuvres : tu n'es ni froid ni bouillant. Que n'es-tu froid ou bouillant ! Mais parce que tu es tiède, et non froid ou bouillant, je vais te vomir de ma bouche." (Apoc III, 15-17)

De quelle tiédeur s'agit-il ?  Celui qui est tiède ne soufre pas de la chaleur ou du froid, dsans son confort, il ne se pose aucune question et vit l'instant, le déroulement de sa vie, en considérant que tout est naturellement harmonieux pour lui, et à supposer qu'il s'interroge sur Dieu il pensera sans doute que tout cela lui fut préparé, offert, de par son état ou ce qu'il considère comme ses bonne actions antérieures telle une récompense.

Ne nous méprenons-pas Mes Bien Aimés Frères, n'est-il pas rappelé lors de la fermeture  du Chapitre que le but du Chevalier R+C est de " Rendre hommage à la Divinité dans son cœur, dans son âme et dans son esprit. Proclamer sa Gloire par des actes."

Celui qui est froid est appelé à acquérir cette Lumière, cette Chaleur liée à la conscience de La Présence, pentecôte personnelle à laquelle tous les êtres sont appelés.  Certes, l'être peut vouloir demeurer froid et ne pas répondre à cette rencontre de La Grâce, qu'importe, le Temps de Dieu n'est pas le temps de l'homme, et finalement chacun reviendra à Dieu, au plus tard lors du Jugement qui est la rencontre de face à face où tous les êtres devant l'Amour, cet Amour Absolu, s'effaceront, dans un acte d'humilité qui devient reconnaissance consciente que nous sommes tous enfants de Dieu.

A celui qui est chaud, appartient la responsabilité d'agir dans le monde, il n'est pas dans le confort illusoire du tiède, celui qui est chaud sait même qu'il pourrait trébucher, se relever alors avec cette humilité constamment présente de ceux qui savent, il peut être un ouvrier, mais aussi un aide pour le Maître de la moisson, parce que par sa vie, il indique la Voie, cette Voie de Celui qui a dit : " Je suis le chemin et la vérité et la vie. Personne ne va au Père si ce n'est par moi." (Jean XIV, 6)

Ainsi comme le rappelle NSJ+C : "'il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de conversion."  (Luc XV, 7) et l'Apôtre d'ajouter : "Voilà ce qui est beau et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité" (I Timothée II, 3,4)

4 En ces jours qui précèdent Noël, rappel de l'Incarnation de Celui qui nous a déjà sauvé, réintégré mais dont nous devons parce que par Amour Il nous a laissé la liberté, accepter librement le Salut, Mes Bien Aimés Frères Chevaliers R+C je vous le demande, quel est notre Devoir ?
" Rendre hommage à la Divinité dans son cœur, dans son âme et dans son esprit. Proclamer sa Gloire par des actes."

Proclamer la Gloire de Dieu par des actes !

"Puisque donc toutes ces choses doivent se dissoudre, quelles ne doivent pas être la sainteté de votre conduite et votre piété, tandis que vous attendez et hâtez l'avènement du jour de Dieu." (II Pierre III, 11, 12)

Nous sommes bien dans une re-Création, permise par l'Incarnation et actualisée par la Résurrection, mais ne nous trompons pas, si l'Esprit Saint est revenu parmi les hommes une première fois au soir de la Résurrection, cette Pentecôte trop souvent oubliée rappelée par Jean XX, 19-24 : "Le soir de ce même jour qui était le premier de la semaine, alors que, par crainte des Juifs, les portes de la maison où se trouvaient les disciples étaient verrouillées, Jésus vint, il se tint au milieu d'eux et il leur dit : " La paix soit avec vous. "
Tout en parlant, il leur montra ses mains et son côté. En voyant le Seigneur, les disciples furent tout à la joie. Alors, à nouveau, Jésus leur dit : " La paix soit avec vous. Comme le Père m'a envoyé, à mon tour je vous envoie. "  Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et leur dit : " Recevez l'Esprit Saint ; ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis. Ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. ", il nous revient d'être fidèle  :"Priez sans cesse, rendez grâce en toute circonstance, car c'est la volonté de Dieu à votre égard dans le Christ Jésus. N'éteignez pas l'Esprit." (I Thessaloniciens, V, 17-20)

N'éteignez pas l'Esprit, c'est-à dire maintenons la Présence de l'Esprit Saint dans la re-Création du monde, cet Esprit qui avait quitté le monde à la suite e la Chute.

Maintenir la Présence de l'Esprit dans le monde, l'Esprit Saint qui procède de toute éternité du Père  (Jean XV, 26), et qui dans le champ de la Création  est notamment la relation d'Amour entre le Père et le Fils, en ce qu'Il procède alors du Père par le Fils, ne pas éteindre l'Esprit mais maintenir au contraire Sa Présence, suppose que par la pratique de l'Amour, la tension vers Dieu, par nos bonnes actions et nos prières, comme le rappelle Pierre, nous agissions pour hâter l'avènement du Jour de Dieu, Jour ne dépendant pas de J+C mais de notre action pour le monde que nous entrainions dans notre Chute.

C'est à l'homme que revient cette tâche d'amener la Nature à sa délivrance ainsi que le rappelle l'Apôtre (Romains VIII, 19-23) et non à Dieu, aussi le Christ s'adressant au Père le déclare : "Je prie pour eux ; je ne prie pas pour le monde" (Jean XVII, 9).

A l'homme et non à Dieu " Car la création attend avec impatience la révélation des fils de Dieu : livrée au pouvoir du néant-non de son propre gré, mais par l'autorité de celui qui l'a livrée, elle garde l'espérance, car elle aussi sera libérée de l'esclavage de la corruption, pour avoir part à la liberté et à la gloire des enfants de Dieu."  (Romains VIII, 20-22)

L'humilité dans Sa naissance de l'enfant Dieu, dans la manifestation de Sa vie visible, ne peut que nous indiquer qu'à notre tour nous devons être simples comme les bergers, comme les apôtres qui par la seule tension de leur coeur suivent immédiatement Jésus, certes ils ne comprennent pas grand chose sur  qui est leur Sauveur, ils doutent, ils trébuchent, sont-ils toujours de bonne foi dans leur façon de juger leur prochain tel Jean à l'encontre de Judas, ils ne sont que des hommes mais ils témoigneront.

A notre tour, il nous est demandé de témoigner puisqu'il nous échet de proclamer la Gloire de Dieu par des actes. Par la prière et les bonnes actions, agissons dans le secret de la plus stricte humilité, alors en communion avec l'enfant Dieu s'étant anéanti dans une humilité totale, me revient en mémoire cette pensée de Louis Claude de St Martin, à l'origine de ce Martinisme autrefois Chrétien et qui aujourd'hui ne l'est que peu ou prou ou pas du tout : "J'ai désiré faire du bien, mais je n'ai pas désiré faire de bruit, parce que j'ai compris que  le bruit ne faisait pas de bien, comme le bien ne faisait pas de bruit."

J'ai dit.



NOTES

(pages 8 à 12)


1 L'icône et le commentaire sont retirés du présent texte, ne parvenant pas à insérer cet élément sur le blog.

Source : http://egliseorthodoxelemans.fr/spip/spip.php?article14

2 DENZINGER : Symboles et définitions de la Foi catholique, Cerf Ed, N° 75 et 76 ; et édition électronique partielle : http://tho.org/9.php?d=g0 (ici §§ 76 et 76)

Symbole ." Quicumque ", dit d'Athanase.

(probable origine entre 430 et 500 dans le Sud de la France?)

(1) Quiconque veut être sauvé, doit avant tout tenir la foi catholique : (2) celui qui ne la garde pas intègre et inviolée ira, sans aucun doute, à sa perte éternelle.
(3) Or la foi catholique consiste en ceci : nous vénérons un seul Dieu dans la Trinité et la Trinité dans l'unité, (4) sans confondre les personnes ni diviser la substance : (5) autre en effet est la personne du Père, autre celle (la personne) du Fils, autre celle (la personne) de l'Esprit Saint ; (6) mais le Père, le Fils et l'Esprit Saint ont une même divinité, une gloire égale, une même éternelle majesté.
(7) Comme est le Père, tel est le Fils, tel (aussi) l'Esprit Saint : (8) incréé est le Père, incréé le Fils, incréé l'Esprit Saint ; (9) immense est le Père, immense le Fils, immense l'Esprit Saint : (10) éternel est le Père, éternel le Fils, éternel l'Esprit Saint ; (11) et cependant ils ne sont pas trois éternels, mais un seul éternel ; (12) ni non plus trois incréés, ni trois immenses, mais un seul incréé (immense) et un seul immense (incréé). (13) De même tout-puissant est le Père, tout-puissant le Fils, tout puissant l'Esprit Saint ; (14) et cependant ils ne sont pas trois tout-puissants, mais un seul tout- puissant. (15) Ainsi le Père est Dieu, le Fils est Dieu, l'Esprit Saint est Dieu ; (16) et cependant ils ne sont pas trois dieux, mais un seul Dieu. (17). Ainsi le Père est Seigneur, le Fils est Seigneur, l'Esprit Saint est Seigneur; (18) et cependant ils ne sont pas trois Seigneurs, mais il y a un seul Seigneur : (19) car de même que la vérité chrétienne nous commande de confesser chacune des personnes en particulier comme Dieu et Seigneur, (20) de même la religion catholique nous interdit de dire qu'il ya trois dieux ou trois seigneurs.
(21) Le père n'a été fait par personne, ni créé, ni engendré ; (22) le Fils est du Père seul, non pas fait, ni créé, mais engendré ; (23) l'Esprit Saint est du Père et du Fils, non pas fait, ni créé, ni engendré, mais il procède. (24) Donc un seul Père, non pas trois Pères ; un seul Fils, non pas trois Fils, un seul Esprit Saint, non pas trois Esprits Saints. (25) Et dans cette Trinité rien n'est antérieur ou postérieur, rien n'est plus grand ou moins grand, (26) mais toutes les trois personnes sont coétemelles et coégales, (27) si bien qu'en tout, comme il a déjà été dit plus haut, on doit vénérer aussi bien l'unité dans la Trinité que la Trinité dans l'unité (28) Celui donc qui veut être sauvé doit penser cela de la Trinité.

(29) Mais il est nécessaire au salut éternel de croire fidèlement aussi en l'incarnation de notre Seigneur Jésus Christ. (30) C'est donc la foi droite que de croire et de confesser que notre Seigneur Jésus Christ, Fils de Dieu, est Dieu et homme (aussi bien Dieu qu'il est également homme) : (31) il est Dieu, engendré de la substance du Père avant les siècles, et homme né de la substance de la mère dans le temps ; (32) Dieu parfait, homme parfait, composé d'une âme raisonnable et d'une chair humaine ; (33) égal au Père selon la divinité, inférieur au Père selon l'humanité ; (34) bien qu'il soit Dieu et homme, il n'y a pas cependant deux Christ, mais un seul Christ ; (35) un, non pas parce que la divinité s'est changée en chair (dans la chair), mais parce que l'humanité a été assumée en Dieu ; (36) un absolument, non par un mélange de substance, mais par l'unité de personne. (37) En effet de même que l'âme raisonnable et le corps font un homme un, de même Dieu et l'homme font un seul Christ. (38) Il a souffert pour notre salut, il est descendu aux enfers, le troisième jour il est ressuscité des morts, (39) il est monté aux cieux, il siège à la droite du Père, d'où il viendra juger les vivants et les morts. (40) A sa venue tous les hommes ressusciteront avec (dans) leurs corps et rendront compte chacun de leurs actes ; (41) ceux qui ont bien agi iront dans la vie éternelle, mais ceux qui auront mal agi, au feu éternel. (42) Telle est la foi catholique : si quelqu'un ne la croit pas fidèlement et fermement, il ne pourra être sauvé."

3 DENZINGER : op cité, N° 16, et édition électronique citée : http://tho.org/9.php?d=g0 (ici § 15) :

 - Tyrannius Rufinus : Expositio (ou Commentarius) in symbolum.


4 DENZINGER : op cité, N° 62, 63;  éd électronique citée, N° 62 :

Constitutions de l'Eglise égyptienne. Cf. [Can.3>3]

a) Version copte : profession de foi après le baptême.


5 J-P BONNEROT : Judas ou les conditions de la rédemption, Cahiers d'Etudes Cathares, N° 104, hiver 1984. Pour un accès Internet : http://misraim3.free.fr/gnosticisme/JUDAS.PDF

6 http://theologie-et-questions-disputeses.blogspot.fr/2012/12/les-maladies-spirituelles-et-leurs.html

7 Sur les vingt-sept irrégularités du faux et mauvais procès fait à NSJ+C, il convient de revenir sans cesse au travail magistral des Mgrs Augustin et Joseph LEMANN : Valeur de l'assemblée qui prononça la peine de mort contre Jésus-Christ, nombreuses éd dont la dernière Editions DFT.
Pour un accès internet, plusieurs sites, mais celui-ci est à recommander ;
http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Lemann/Valeur/Objet.html

12/01/2012

Maître Eckhart ou La Profondeur de l'intime d' Eric MANGIN - Loge Maçonnique



Quelle surprise, quel bonheur.

Il y aurait donc plusieurs Ordres, Obédiences, Loges, qui dans le paysage de la FM a-dogmatique et libérale, se préoccuperaient ou déjà s'intéresseraient au Christianisme selon la Tradition maintenue des Eglises Apostoliques, formant l'Eglise Indivise.

On ne peut en effet au regard des écrits d'un Martinez de Pasqually, d'un L-C de St-Martin ou d'un J-B Willermoz, dire qu'ils prêchent le Christianisme et seraient chrétiens au sens où la Doctrine l'entend : christique ne voulant pas dire Chrétien ...

Merci à la RL Libre, Régulière et Souveraine de St Jean à l'Orient de Chartres, Le Myosotis de Fulbert de Chartres, de rappeler qu'il reste, - plus que l'on ne pourrait le penser -, des FM fidèles à la Tradition de l'ancienne FM Chrétienne.

JPB
  


Maître Eckhart ou La Profondeur de l'intime d' Eric MANGIN - Loge Maçonnique

11/13/2012

LA FM A-DOGMATIQUE ET LIBERALE S'OPPOSE A LA FM DE TRADITION



Appartient-il à la FM de déclarer que l'Eglise doit restreindre on action à la seule sphère spirituelle ? Dans le cadre du présent débat, il est une dimension spirituelle qui échappe semble-t-il à cette Obédience;

En tout &état de cause, nous en revenons toujours aux conséquences de la révolution Andersonienne qui s'opposait en ses Constitutions de 1723 au Pape de Rome et à l'Eglise, ce qui explique l'excommunication de 1738.

La FM a une origine Chrétienne et précisément catholique, cette Maçonnerie de Tradition s'est maintenue hors des lieux qui se pensent réguliers.

JPB

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Projet de loi sur le mariage pour tous

Date parution : 05/11/2012
La définition des droits de la personne ne dépend que de la volonté collective des hommes.
Le Grand Orient de France condamne fermement les propos de l'Église Catholique au sujet du projet de loi sur l’ouverture du mariage civil à tous les couples qui sera présenté au Conseil des Ministres mercredi prochain.

Ainsi, l'évocation par le Cardinal André Vingt-Trois de " mutations profondes de notre législation qui pourraient transformer radicalement les modalités des relations fondatrices de notre société " témoigne de positions arriérées voire obscurantistes en décalage complet avec les nécessaires évolutions sociales et politiques de notre temps.
Ce projet de loi vise à assurer une reconnaissance républicaine du libre choix matrimonial des individus qui le souhaitent, au nom de l’égalité des droits.
Au nom de la Laïcité, le Grand Orient de France rappelle que les Églises doivent se restreindre à la seule sphère spirituelle, et ne pas interférer, par des imprécations stigmatisantes et des amalgames violents et haineux, avec les légitimes débats publics et démocratiques qui président à l’évolution et au progrès des droits civils.
Paris le 5 novembre 2012

11/12/2012

Le 10° outil : Le symbolisme maçonnique du tire-bouchon



Le symbolisme maçonnique du tire-bouchon
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Chacun de nous connaît les neuf outils se rattachant aux trois grades de la maçonnerie spéculative.
Mais il en est un dixième qui n'est jamais cité.
Oswald Wirth, à travers tous ses écrits, n'y fait même pas allusion, ainsi quaucun dictionnaire maçonnique !
Or, que fait un Apprenti après avoir utilisé la règle, le maillet et le ciseau ?
Que fait le Compagnon après avoir manié les nouveaux outils de son grade ?
Que fait le Maître après avoir reposé les siens ?
Et nous autres, mes frères, que faisons nous à chaque agape ?
Tout simplement, nous étanchons notre soif, cette soif qu'il est important d'apaiser au risque d'amoindrir l'assurance de notre main.
Et comme le corps a des besoins que la raison seule ne saurait satisfaire, la soif pouvant prendre brutalement le Maçon démuni et qui, pauvre et dans la détresse, n'aurait pas eu en sa possession ce fameux dixième outil tant négligé à travers les siècles, il se retrouverait réduit au rang d'épave humaine.
Et en effet mes Frères, réfléchissons ? Essayez donc d'ouvrir une bouteille avec un maillet, une équerre ou bien un compas !
Non, je vous le dis ce soir, haut et fort, il faut faire cesser au plus vite cette injustice et ce danger.
Aussi, rompant le privilège du Vénérable qui en connaît lexistence, je vous rappelle l'existence dans la panoplie maçonnique d'un outil essentiel, appelé vulgairement le tire-bouchon, et ce, à toutes les grades.
Ce tire-bouchon nest en effet actuellement présenté pour la première fois au nouveau V.M. qu’à lissue de la cérémonie secrète de linstallation lorsquil lui est proposé den faire immédiatement un usage plus opératif mais restreint en présence des seuls maitres installés avant le retour des FF. sortis sur les parvis, et dont loreille attentive naura peut-

être entendu que quelques lointains tintements de verre.
Mais de manière plus symbolique on représente ce tire bouchon par le Tau inversé, pointe dressée vers le ciel en remerciement au GADLU pour les faveurs dont il vient de nous combler.
Et ainsi, si lon reconnaît le V.M. en loge ouverte à ce quil porte l’équerre lorsquil est assis, on le reconnaît immédiatement encore mieux, lorsquil se lève pour la première fois, aux trois Tau qui ornent son nouveau tablier. Un pour le rouge, un pour le blanc, un pour le rosé. Ceci vous avait-il donc échappé ?
Tire-bouchon vient du verbe "tirer" et du nom "bouchon", qui en latin donne "bucco". C'est en quelque sorte l'outil qui sert à extirper de son logement la parcelle de matière, faite généralement de liège qui, d'un côté est au contact du liquide, et de l'autre côté est à proximité de la personne qui fait l'action de tirer.
On situe mal l'invention du tire-bouchon. Mais généralement, on l'attribue à l'observation de certains animaux proches du porc, qui, de par leur partie caudale, évoquent la spirale que nous connaissons.
Le génie humain consiste à rigidifier cette spirale en la rendant métallique: ceci se déroule, à peu près, à l'époque du fer. Ainsi passa-t-on insensiblement du tire-bouchon mou, au tire-bouchon dur.
Mais de longs et pénibles efforts, furent encore nécessaires, pour rendre utilisable l'instrument ; il restait à inventer le manche. Nul ne sait s'il fut inventé par un Frère, mais il est quand même curieux de constater que l'angle formé par la verticale et le manche lui-même, est un angle droit, soit 90° degrés ou le quart du cercle.
Avouez que tout cela est bien curieux, et qu'il ne peut s'agir uniquement du fait du hasard. ?
Mais il est un autre aspect symbolique sur lequel je voudrais insister qui est peut-être, à mes yeux, le plus important :
Repensez à la dernière bouteille que vous avez ouverte ? Vous souvenez vous de la façon dont vous avez placé la pointe du tire-bouchon ? Vous l'avez placé juste au centre. Et ainsi placé il ne peut faillir.
Puis vous avez appuyé légèrement et ensuite de plus en plus fort, en imprimant à votre poignet un mouvement rotatif dans le sens que la déambulation en loge.

La pénétration de la vis se fit ensuite régulière, jusqu'à ce que vous vîtes apparaître la petite pointe métallique à l'autre extrémité du bouchon, donnant le signal de l'arrêt de votre effort.
Tout aussitôt, et pris par un indicible plaisir, vous tirâtes brusquement vers le haut le tire-bouchon pendant que votre autre main serrait fermement la forme ronde de la bouteille.
Ce sont là les 5 points parfaits du sommelier : manche dans paume, doigts repliés, genoux contre bouteille, main contre goulot, paume vers le sol : cest dans cette attitude, et dans cette attitude seulement quune bouteille peut être régulièrement ouverte.
Vous venez d'accomplir un geste remontant à la nuit de temps, un geste assimilable, de par l'élément pénétrant (le tire-bouchon) et l'élément receveur (la bouteille), au phénomène de l'accouplement et par la même, de la procréation, rappelé en loge par la présence des deux colonnes B et J, symboles lunaire et solaire, féminin et masculin, mais aussi évocatrices du Bordeaux et du Juliénas.
Mais ne nous y trompons pas, le tire-bouchon est menacé, tant par lintégrisme que par le modernisme si nous n'y prenons garde.
Déjà, un ecclésiastique de la pire espèce, j'ai nommé Dom Pérignon, de par son invention champenoise fit sauter les bouchons sans l'aide d'aucun instrument.
Est-ce de là quon assimile souvent la F.M. à un mouvement anticlérical, à tort, nous le savons bien ?
Et puis, plus près de nous, la capsule qui ne nécessite plus que l'usage d'un vulgaire levier.
Pire encore le pack qui ne nécessite quun couteau ou une paire de ciseaux, voire la cannette en aluminium qui souvre sans aucun outil !
Non, mes Frères, soyons vigilants, sachons défendre tous nos instruments et en particulier le tire-bouchon, sans lequel nous ne serions peut-être pas ce que nous sommes.
J'ai dit. Hic !                (Source le  Myosotis de Fulbert de Chartres)

10/24/2012

Les Rites Egyptiens comme maintenance de l'Ancienne Maçonnerie Chrétienne, s'opposant à la révolution d'Anderson





ORDRE DE LYON
RL DE RECHERCHERCHE LA SAGESSE TRIOMPHANTE
 


 Les Rites Egyptiens comme maintenance de l'Ancienne Maçonnerie Chrétienne, s'opposant à la révolution d'Anderson


A LA GLOIRE DU GRAND ARCHITECTE DE TOUS LES MONDES
VENERABLE MAITRE
ILLUSTRES DIGNITAIRES QUI DECOREZ L'ORIENT
MES SOEURS, MES FRERES EN VOS DEGRES GRADES ET QUALITES


Avec la bienveillante autorisation de notre VM, il m'est permis ce soir, non pas de proposer une méditation sur un point particulier du Rituel de la Haute Maçonnerie Egyptienne du Père de notre Rite, texte qui n'est d'ailleurs pas un Rituel, mais un Catéchisme, mais de nous inviter à réfléchir sur du moins quelques points touchant à l'essence de notre Rite, seul Rite qui se soit réellement opposé à la révolution a-dogmatique et libérale prêchée par le pasteur Anderson : La Franc-Maçonnerie ne l'oublions jamais prend son origine et sa foi dans le Christianisme et plus précisément dans le catholicisme, ce qui expliquera face aux Constitutions de 1723 s'opposant à Rome, l'anathème Papal...

I
LA FM est CHRETIENNE :

Est-il besoin de revenir une fois encore sur l'examen des Anciens Devoirs, sujet déjà traité et objet d'une sinon deux planches distinctes exposées près de vous (1), rappelons brièvement :

1 – Manuscrit REGIUS

 « Celui qui veut embrasser ce métier doit aimer Dieu et la sainte Église, et aussi le maître chez qui il vit, où qu'il aille, par champs et bois ; et il aimera ses compagnons, ainsi le veut le métier. »

« Prions Dieu, roi tout-puissant et sa mère immaculée Marie que nous gardions ces règlements et ces points, à l'exemple des quatre martyrs renommés, qui furent bons maçons, sculpteurs et imagiers. »

2 – Manuscrit COOKE        (1400)

« Celui qui veut embrasser ce métier doit aimer Dieu et la sainte Église, et aussi le maître chez qui il vit, où qu'il aille, par champs et bois ; et il aimera ses compagnons, ainsi le veut le métier. »

3 – Manuscrit Grand Lodge N°1   (1583)

« Que la puissance du Père du ciel, et la sagesse du Fils glorieux, par la grâce et la bonté du Saint Esprit, qui sont trois personnes en un seul Dieu, soient avec nous à notre commencement, et nous donnent la grâce de nous gouverner ici dans notre vie de telle sorte que nous puissions parvenir à Sa béatitude qui n’aura jamais de fin. Amen. »

4 – Manuscrit William WATSON   (1687)

« Grâces soient rendues à Dieu, notre Père glorieux, créateur du ciel et de la terre, et de toutes les choses qui y sont … »

5 – Manuscrit DUMFRIES N°4     (1710)

« Que le Père tout-puissant avec la sagesse du glorieux Jésus et par la grâce du Saint-Esprit, qui sont trois Personnes en un seul Dieu que nous implorons, soit avec nous au commencement et nous donne la grâce de nous gouverner en cette existence afin que nous puissions parvenir à son Royaume qui n'aura pas de fin. Amen. »

II
ANDERSON ET  L'OPPOSITON A ROME :

Les Constitutions d’Anderson I (1723) exposent :
 « Un maçon est obligé, par son engagement, à obéir à la loi morale, et s’il comprend correctement l’Art, il ne sera jamais un athée stupide ni un libertin irréligieux.  Mais quoique dans les temps anciens, les Maçons fussent obligés, dans chaque pays d’être de la religion de ce pays ou nation, qu’elle qu’elle fût, aujourd’hui, il a été considéré plus commode de les restreindre seulement à cette religion sur laquelle tous les hommes sont d’accord, laissant à chacun ses propres opinions, c’est-à-dire d’être des hommes de bien et loyaux ou des hommes d’honneur et de probité quelles que soient les dénominations ou croyances religieuses qui aident à les distinguer, par suite de quoi, la maçonnerie devient le Centre de l’Union… »
Article 6 De la conduite à tenir
 [relativement à ce qui touche le devoir de ne pas évoquer la religion, la Nation, la politique de l‘Etat, Anderson termine le §2 ainsi] : « Cette obligation de toujours a été strictement enjointe et observée, mais particulièrement depuis la Réforme en Grande Bretagne vu la séparation et la sécession de ces Nations de la communion de Rome. »

>>> Le  Maçon peut donc être un athée, mais intelligent dans son athéisme
>>> Dans les Anciens Devoirs le Maçon n'est pas athée mais Chrétien !

>>> Le Maçon peut être un libertin mais religieusement,  ou religieusement libertin

>>> Dans les Anciens Devoirs le Maçon est lié naturellement par la Morale.

>>>ANDERSON ne cache pas son opposition à Rome, et cela CONTRE LA TRADITION !

>>>Il n'a jamais été interdit en Loge d'évoquer la religion, de parler de religion,
CETTE PRETENDUE INTERDICTION conduit à l'absence de toute "Queste Spirituelle"

La première condamnation Papale interviendra le 28 avril 1738, venant de Clément XII
- Le  Maçon peut donc être un athée, mais intelligent dans son athéisme
- Le Maçon peut être un libertin mais religieusement
 - Le Maçon qui accepte les Constitutions ne reconnaît pas Rome

>>>Un maçon libre dans une loge libre, se pointe rapidement l'idée de "LA RAISON", LA RAISON… qui privilégiera le Déisme par opposition au Théisme, donnera naissance à l’idée de l’Etre suprême, Etre qui n’est pas Dieu et sous lequel la nouvelle maçonnerie placera le terme GADLU….
ROBESPIERRE en son Rapport sur les idées religieuses & morales : Discours prononcé à la tribune de la Convention le 7 mai 1794 - 18 floréal An II, déclare : « Citoyens, ….. L'idée de l'Être suprême & de l'immortalité de l'âme est un rappel continuel à la justice ; elle est donc sociale & républicaine. »

>>>De QUELLE REPUBLIQUE se prévaut la FM de TRADITION ?

>>>La FM est d'essence CHRTEIENNE,

         *Lors de la 3° tentative de tentation en ce que J+C ne pouvait être tenté, ne refuse-t-Il pas tous les royaumes du monde avec leur gloire, donnés,  s'Il se prosterne devant le Prince de ce monde ? (Mat. IV, 9)
        
         * J+C ne répond-il pas à Pilate que Sa Royauté  n'est pas de ce monde ?
   (Jean XVIII, 36)


Il nous faudra plus outre réfléchir sur ce qu'est notre Temple, pour l'heure concluons sur les conséquences de la révolution a-dogmatique  et libérale d'Anderson, ainsi, la Grande Loge d’Angleterre en 1989 publia une nouvelle version de ses principes dans laquelle c’est bien l’Etre suprême qui remplace le Dieu révélé : « Pour être reconnu par la Grande Loge unie d’Angleterre, une Grande Loge doit respecter les normes suivantes : […] … Les Francs- Maçons placés sous sa juridiction doivent croire en un Etre suprême. »

III
LA CONTRE REVOLUTION DE CAGLIOSTRO :

J'aime à rappeler cet extrait d’une lettre de WILLERMOZ, champion du Régime dit rectifié, au prince Charles en date du 1er août 1785 :

« CAGLIOSTRO est un maçon de l’espèce la plus dangereuse, avec le nom de Dieu à la bouche et dans toutes les phrases. » (2).

Le Rite dit Régime Ecossais Rectifié ne répond pas à la contre-révolution a-dogmatique et libérale du prétendu Pasteur, parce que tout comme lui, il lui reste à prouver par ses Rituels et catéchismes qu'il est Chrétien, ce qui ne veut pas dire christique, syncrétiste, le Christianisme répondant à un Dogme précis dont il reste de même à démontrer que ceux qui furent à l'origine de cette prétendue rectification de la FM à savoir M de Pasqually, L-C de Saint Martin, J-B WILLERMOZ, peuvent être qualifiés de Chrétiens au sens de la Tradition.

En 1723 nait la première version des Constitutions d'Anderson.

En 1738  la FM est condamnée par le Pape de Rome

Les versions de 1738  et 1813 des dites Constitutions ne modifieront en rien, l'obligation de 1723 d'être  un athée intelligent ou un intelligent athée et d'être un libertin religieusement  ou religieusement libertin

Contre l'athéisme et la libre pensée, au risque d'exaspérer ses Frères et particulièrement ceux qui se disent Chrétiens, CAGLIOSTRO va proposer une nouvelle Maçonnerie, où pour être admis comme Apprenti il échet d'être déjà Maître dans un autre Rite, cette Haute Maçonnerie emprunte le terme Egyptiens, par référence non pas à l'ancienne Egypte, mais aux Coptes, cette Eglise fondée par Saint Marc l'Apôtre, est d'époque Apostolique.

Le Rituel (24 décembre 1784), que nous préférons nommer catéchisme, de CAGLIOSTRO se caractérise :
- une Prière à Dieu, intériorisée :
" Lorsque le vénérable se lèvera, tous se lèveront en même temps. II aura le glaive à la main droite, qu'il ne quittera jamais tant qu'il parlera. Il dira: "A l'ordre, mes frères! Au nom du Grand Dieu, ouvrons la loge selon le rite et les constitutions du Grand Copte, notre fondateur." Il descendra de son trône et, à sept pas de la dernière marche, il se trouvera en face du triangle renfermant le nom de Dieu, et il dira: "Mes frères, prosternez-vous, ainsi que moi, pour supplier la Divinité de me protéger et de m'assister dans les travaux que nous allons entreprendre". La prière intérieure étant achevée, le vénérable frappera de la main droite sur le plancher, pour annoncer à tous les frères qu'ils peuvent se relever."

- un autel comprenant : un brasier avec une éponge remplie d'esprit de vin; à la droite du trône, le soleil, et à la gauche ta lune.

>>> Il convient de rappeler que les plus anciens Rituels déclarés comme "modernes" considèrent que les trois Lumières de la Loge sont le Soleil, la Lune et le Maître de la Loge. Les Irlandais seraient les introducteurs au milieu  XVIII° siècle du volume de la Loi  sacrée, de l'équerre et du compas comme étant les trois Lumières de la Loge (3).

- alors que le serment de l'Apprenti n'appelle pas de commentaires particuliers, il est rappelé dans les statuts de la Primitive RL Loge LA SAGESSE TRIOMPHANTE - et selon le Rituel que nous étudions - à la 28° obligation :
" L'orateur fera un discours à chaque initiation et à chaque assemblée générale. Qu'il peigne sans cesse à ses frères la nécessité de se rapprocher de la Divinité"

Il serait aisé de gloser sur la présence d'un brasier et d'une éponge remplie d'esprit de vin.  Notre pensée immédiate serait de rapprocher - puisque fort heureusement CAGLIOSTRO est Chrétien -, le brasier du Buisson ardent où Moïse entend La Parole de Dieu qui définit  le début de sa mission  (Exode III), et cette éponge remplie d'esprit de vin comme représentant  l'éponge  tendue à Jésus+Christ  qui déclare ensuite : "Tout est achevé" (Jean XIX, 30)

Ainsi pourrait-on comprendre le scénario si j'ose dire de la mission manquée de Moïse par la brisure des premières Tables de la Loi, la rupture de cette Alliance écrite du doigt de Dieu jusqu'à la Nouvelle et Eternelle Alliance  opérée par la Deuxième Personne de la TS Trinité, qui par Son sacrifice a vaincu la mort, conséquence du péché, et nous a tous sauvé.

Nous ne sommes pas encore dans le temps du Huitième Jour, aussi, l'éponge est-elle sans doute là pour nous rappeler le sacrifice du Fils et nous enjoindre à pratiquer les Devoirs qui sont nôtres.

>>> Quel est notre principal Devoir ? Pratiquer le plus grand des commandements !

>>> La Maçonnerie a-dogmatique et libérale d'ANDFERSON est la formation de bien des maçons et sans nul doute de beaucoup d'entre nous.

Dans ces conditions, l'ORDRE DE LYON  étant fidèle ou voulant l'être, aux Anciens Devoirs, nous ne sommes pas ou ne devrions plus être,  des maçons libres dans une loge libre,  ni une loge libre face à l'Ordre auquel elle se rattache  : aimer son prochain, ce n'est pas se donner bonne conscience par quelque œuvre qui ne nous déplaisait pas, mais agir en communion avec l'autre, les autres, notre prochain, nos SS, nos FF, notre Atelier, notre Ordre, c'est ce que le Christianisme nomme CHARITE.

IV
MISRAIM LE RITUEL DE 1820

Le Rituel de 1820  qui semble être le premier Rituel pour le Rite de Misraïm se caractérise :

- un autel comprenant : une équerre, un compas, une bible, un glaive, un maillet.

- en avant de l'autel, un petit autel triangulaire, nommé autel des serments

- une prière dite à haute voix en deux temps

Sur la naissance  du Rite de Misraïm, des travaux furent livrés par des historiens, qui ne justifient pas de commentaire présentement, tentons de nous attacher à démonter que les Rituels maintiennent l'esprit de l'Ancienne Maçonnerie (4).

>>>Sur la survenance des outils tels que l'équerre, le compas, la bible, ainsi rassemblés, nous en trouvons la trace dans le Ms Dumfries N°4 (vers 1710) qui appartient aux Anciens Devoirs, cela en la partie "Questions et réponses" (5)

>>>Un petit autel triangulaire dénommé "autel des serments" apparaît pour la première fois. Plus tard dans les versions postérieures il sera dit qu'il est triangulaire pour rappeler un obélisque et ce sera LA SEULE REFERENCE  A L'EGYPTE ANCIENNE.


>>> Il n'est pas fait référence à un Naos, lieu contenant l'Image divine.

>>>Mais il est dit une Prière qui pourrait bien être de nature à remplacer le Naos comme lieu de l'image Divine, puisqu'adressée à Dieu :
«Suprême Architecte des Mondes, Source de toutes les
perfections et de toutes les vertus, âme de l'univers que Tu
remplis de ta gloire et de tes bienfaits, nous adorons Ta
majesté suprême, nous nous humilions devant Ta sagesse
infinie qui créa tout et qui conserve tout. Daigne, Être des
Êtres, recevoir nos prières et l'hommage de notre amour, bénis
nos travaux et rends-les conformes à Ta Loi, éclaire-les de Ta
lumière divine, qu'ils n'aient d'autres buts que la gloire de
Ton Nom, la prospérité de l'ordre et le bien de l'humanité.
Unis les hommes que l'intérêt et les préjugés divisent, écarte
le bandeau de l'erreur qui obscurcit leurs yeux, et que, ramené
à la vérité par la philosophie, le genre humain ne présente
qu'un peuple de Frères qui T'offrent de toute part un encens
pur et digne de Toi. »              '
Le Vénérable remonte à l'autel et les assesseurs retournent à leur place. Puis il frappe trois coups
(la batterie du grade O  00). Les assesseurs
répètent. Alors le Vénérable se couvre et glaive en
main, il dit
A la Gloire du Tout-Puissant, au nom et sous les auspices du Sup.. G. C.\ G., du 90e et dernier degré, Puissance Suprême pour la France du Rite de Misraïm, les travaux d'apprenti Maçon Misraïm sont ouverts dans la R.\ L.\ dénommée... et dès cet instant les FF.'. doivent être au point du Repos...

>>> Il convient de s'arrêter un instant sur cette désignation de Dieu comme Sublime Architecte des Mondes.

L'Apôtre l'atteste "  Après avoir, à bien des reprises et de bien des manières, parlé autrefois aux pères dans les prophètes, Dieu,  en la période finale où nous sommes, nous a parlé à nous en un Fils qu'il a établi héritier de tout, par qui aussi il a créé les mondes." (Héb. I, 1,2).

La question de la pluralité des mondes qui a hanté les Pères de l'Eglise jusqu'à Isidore de Séville (6) n'est pas l'objet de notre méditation mais il échet au moins de nous dire que si nous ne sommes pas seuls dans l'univers, encore moins devons-nous agir comme si nous étions le centre de la création, qu'une maçon n'est donc pas libre dans une loge libre,  mais en  communion doit-il l'être avec son Ordre et son Atelier.




V
MISRAIM LE RITUEL DE 1863

Il importera de noter et ne pas oublier cette remarque de Jacques Etienne MARCONIS : "L'ouverture d'une Loge n'est autre chose que le consentement unanime de commencer les travaux. Chez les anciens Francs-Maçons, cette cérémonie se faisait par une prière à la divinité; cette maxime religieuse s'est généralement perdue." (7).

Avant d'aller plus outre, cette observation, ce regret, nous interpelle, rie n'est dit et tout est dit sur la fonction de l'expert dans les Rites Egyptiens, lui qui entrera seul dans le Temple avant la venue des membres de la Loge pour éveiller le lieu et le sacraliser, comme le GRAND DES VOYANTS de l'Ancienne Egypte le faisait avant que Pharaon ne pénètre dans le Naos,  de même il rendormira le Temple après que les membres de la Loge auront tous quitté ce dernier (8).

Après cette remarque dont on ne peut s'étonner que la fonction de l'expert quant à l'éveil et l'endormissement du Temple ne soit pas particulièrement pris en  compte, cela résulte de première part de la Sagesse qui veut qu'en pareille matière il ne puisse être transmis un "rituel tout ficelé", parce que précisément toute Prière est une tension personnelle de l'être vers Dieu (en l'occurrence Dieu, puisque les Rituels sont explicitement Chrétiens) qu'il n'est pas de schéma mais ouverture de l'expert vers la Grâce, mais cela résulte aussi de seconde part du fait que les Maçons Egyptiens doivent se demander s'ils ont une spiritualité, sans être donc a-dogmatique, et l'absence de cette conscience spirituelle ou de queste spirituelle, ramènera l'expert à une simple vérification que tout est bien en place et qu'il peut allumer la flamme de la Lumière perpétuelle.

Le Rituel de 1863 se caractérise :
- par le fait qu'il n'est pas rappelé quels sont les outils placés sur l'autel
- par une prière d'ouverture :
"Maître souverain de l'immensité, nos pensées et nos cœurs s'élèvent jusqu'au pied de ton trône céleste, pour rendre hommage à la perfection de tes plans éter­nels, nous nous prosternons devant les lois de ta sagesse infinie : dirige nos tra­vaux, éclaire-les de tes lumières, écarte de nos yeux le voile fatal de l'inexpérience, afin que tes enfants ne s'éloignent jamais de la ligne droite, qui doit un jour les conduire au point parfait du triangle !»
"le Vén.. remonte à l'autel, frappe trois coups suivant la batterie, qui sont ré­pétés par les deux surveillants, et, glaive en main, il dit :
A la gloire du Sublime Architecte des mondes, au nom et sous les auspices du...
les travaux de la Res|. Loge de...................................... sont en activité" (9)

- par une exhortation  selon laquelle "la Maçonnerie, c'est là son but : ramener les hommes à la science par la vertu, à la vertu par la science"  (10)

Ce principe, cette queste, ce discours, n'est pas étranger me semble-t-il au message de mon Maître en Maçonnerie, Constant CHEVILLON, évoquant Le vrai visage de la FM...

VI
AUJOURD'HUI

Il n'est pas utile d'évoquer les Rituels du Très Illustre Frère et réel dernier Grand Maître des Rites Egyptiens le T Ill F.  C. CHEVILLON, ni de nous appesantir sur les constructions de Robert AMBELAIN, toutefois, l'usage si fréquent de ces dernières nous oblige à nous interroger sur le sens de certaines pratiques.

Il n'existe pas de Ms de 1824, tous les historiens et chercheures sont d'accord, les rituels tels que proposés par Robert AMBELAIN sont de sa plume, il échet de ne pas l'oublier face à la Tradition, et en 1824 n'existait que le Rite de Misraïm...

- Robert AMBELAIN définira que sur le petit autel triangulaire seront placés : le Livre de la Sagesse (ce qui ne veut pas dire Bible), un Flambeau, un Brûle-parfum, et une petite Veilleuse qui sert à allumer les autres.

- Robert AMBELAIN définit le rôle e l'expert comme chargé de vérifier la bonne ordonnance des choses, allumer le Feu sacré et le charbon de l'encensoir.

- Robert AMBELAIN, par l'intermédiaire du Maître des cérémonies fait tourner les membres de la Loge autour de l'autel triangulaire (11).

>>> L'imprécision sur le Livre vient contredire la Tradition de notre Rite qui fut toujours Chrétienne.

>>> L'expert ne fait que vérifier l'ordonnancement, toute la partie spirituelle qui lui est dévolue est ignorée !

>>> Jamais dans les Rituels Egyptiens de Tradition, n'est présente cette déambulation autour de l'autel dit des serments et devenu Naos.

Cette déambulation par trois tours me fait songer à la triple enceinte qui figurera surtout dans le monde païen, celtique ou autre, mais non chrétien.

Certes, Louis CHARBONNEAU-LASSAY en son article sur la triple enceinte, tente de la christianiser en écrivant : " L'antique emblème des Trois-Enceintes se prêtait admirablement au symbolisme de la porté rédemptrice : la croix qui le traverse aux deux-tiers, y figure l'efficacité directe du sacrifice du Calvaire sur le monde terrestre et sur le monde astronomique, mais s'arrête au seuil du monde angélique et divin, qui n'a pas eu besoin de rédemption." (12)

VII
EN CONCLUSION

Il nous serait possible de disserter encore et encore sur chaque point de chaque Rituel, examiner à la lumière des Anciens Devoirs si ces derniers répondent aux conditions de la Tradition, oui nous pouvons l'assurer dans le cadre des Rituels
au moins jusqu'au XIX° siècle.

Des interrogations sont posées, je vous invite à réfléchir avec notre V M maintenant aux interpellations que je me suis administré.

J'ai dit VM.

Notes

1 - http://ordre-de-lyon.blogspot.fr/2011_11_01_archive.html
http://ordre-de-lyon.blogspot.fr/2011/06/14.html

2 - G. VAN RIJNBERK : Cagliostro dans les lettres de WILLERMOZ, Paris  Initiation et Science (revue), Omnium Littéraire Ed,  N° 13.

3 - Alain BERNNHEIM : Une certaine idée de la FM, Paris, Dervy Ed, notamment page 4 de couverture.  Relativement à l'étude des Anciens Devoirs, le meilleur spécialiste nous semble être Patrick NEGRIER et ses ouvrages sont fortement conseillés.

4 - Gérard GALTIER : Maçonnerie Egyptienne, Rose-Croix et Néo-Chevalerie,
 Ed du Rocher, 1989 et Serge CAIULLET : La FM Egyptienne de M-M, Dervy Ed, 2003.

5 - La FM  Documents fondateurs, L' Herne Ed,  Cahier N° 62, 1992 et 2007, page 150

6 - http://theologie-et-questions- disputeses.blogspot.fr/2012_08_19_archive.html

7 - J-E MARCONIS : Le Rameau d'or. Paris, chez l'auteur, 1863, page 76.

8 - http://ordre-de-lyon.blogspot.fr/2005/10/lmemphis-misram-lexpert-dans-les-rites.html

9 - J-E MARCONIS : id, pages 78 et 79

10 - id, page 93.

11 - R. AMBELAIN : FM d'autrefois. R. Laffont Ed, nombr. éd. pages 69 et 70

12 - Louis CHARBONNEAU-LASSAY : L'ésotérisme de quelques symboles géométriques chrétiens, Paris Ed Traditionnelles 1960, page 15.