FRANC-MACONNERIE ET
CATHOLICISME
A PROPOS DU CAS DU
PERE PASCAL VESIN
Monseigneur,
Alors que n'apparaît pas sur
le site du Diocèse les termes de la condamnation du Père Pascal VESIN, il est
livré une note de trois pages ayant pour titre Chrétien et franc-maçon : les raisons d'une incompatibilité.
Avant d'aller plus outre, il
sera fait observation que les fidèles de l'Eglise Romaine ne sont pas les seuls
Chrétiens, qu'à cet égard donc, ni votre chancellerie, ni votre diocèse, ni le
Vatican, ne peuvent prétendre s'exprimer au nom de tous les chrétiens, sauf à
maintenir l'idée d'un autre âge quant à cet adage "Hors de l'Eglise, point de salut". (1)
Je reprends l'ordre
chronologique de votre communiqué.
I Le jugement de l'Eglise reste inchangé
Préalablement il sera fait
observation que cette assertion n'est justifiée par aucun article du nouveau
Code de Droit canonique, ce Droit répondant expressément à des règles ne
relevant pas d'appréciations occasionnelles, sauf pour l'application du
principe d'Epikeia, ainsi dans " le cas où l'observation de la loi
donnerait lieu, dans telle conjoncture, à des difficultés disproportionnées par
rapport au but de la loi." (2)
En l'occurrence et de
surcroît, quant à ce sujet, il n'est pas de loi puisque le nouveau Code est
vide de toute disposition concernant la Franc-Maçonnerie, ce qui n'était pas le
cas dans l'ancien Code de 1917 en son
canon 2335 qui expose : "Ceux qui donnent leur nom à une secte
maçonnique ou à d’autres associations du même genre qui complotent contre
l’Église ou les pouvoirs civils légitimes, contractent par le fait même une
excommunication simplement réservée au Siège apostolique."
A supposer que cette
disposition ait été maintenue, elle sous-tend que celui qui est dans "une
secte maçonnique" complote contre l'Eglise et qu'au seul titre dudit
complot (par voie de conséquence) il est
excommunié.
De première part, la
condamnation à l'encontre de la franc-maçonnerie n'est pas maintenue dans les
articles du Code en vigueur.
De seconde part, il reste à
prouver par un procès répondant aux règles canoniques (et d'équité), que la
Franc-Maçonnerie et/ou le franc-maçon a comploté contre l'Eglise, dès lors que
cette disposition aurait été maintenue comme cause d'excommunication.
Il est manifeste que la
décision prise à l'encontre du Père Pascal VESIN n'est pas motivée et sera
déclarée nulle et de nul effet.
Sur l'absence de référence
à tout complot contre l'Eglise
Bien que la "mise en
garde ou rappel" de votre chancellerie, ne porte pas sur ce sujet que,
comme rappelé, toute prétention à une
excommunication d'un catholique Romain (3)
pour son appartenance à la franc-maçonnerie ne saurait être recevable, il convient, d'exposer un peu
l'histoire de la Franc-Maçonnerie.
1I La FM de Tradition est Chrétienne et
précisément catholique
Ce que l'histoire nomme
"les Anciens Devoirs" quant à la Franc-Maçonnerie de Tradition, ces
derniers édictent de manière explicite,
la croyance en Dieu, en la Très Sainte
Trinité, avec l'amour de
l'Eglise, des dévotions à la Sainte Vierge, ainsi que le montrent les
manuscrits (édités aujourd'hui) dits Regius, Cooke, Grand Lodge, Watson,
Dumfries, par exemple (4) : Les
francs-maçons sont catholiques, ils assistent à la Messe, ils prient.
Alors que la franc-maçonnerie
ne comprenait que des Catholiques, qu'aucune condamnation Papale ne la frappe,
au XVIII° siècle les Protestants parviendront à s'immiscer au sein de cette
association de métier au point de prétendre (selon mon avis d'historien des idées) représenter
la vraie maçonnerie en changeant bien des règles et usages, abandonnant la
dimension profondément spirituelle de
ces maçons fidèles au bon travail et
fiers de leurs outils : le résultat sera l'édition des Constitutions en 1723 du pasteur Anderson qui explicitement
s'opposeront à Rome, mais Anderson ne
représentait alors que lui-même (5)
...
La situation de la
franc-maçonnerie aujourd'hui montre que
rares sont les catholiques pratiquants, rares les chrétiens, et encore plus
rares les Loges et Obédiences qui
demeurent fidèles à la Franc-Maçonnerie de Tradition. Cela ne signifie pas pour autant que les francs-maçons sont opposés à l'Eglise,
non, lorsque cette maçonnerie généralement Andersonienne, est alors
a-dogmatique et libérale, laissant à chacun sa liberté dans sa croyance.
III Quant aux déclarations du document
critiqué
La Franc-Maçonnerie de
Tradition étant Chrétienne et plus précisément Catholique, il serait vain de
prétendre qu'elle privilégie la raison sur la Foi.
De surcroît, cette opposition
proposée entre raison et foi est contraire à la Tradition de l'Eglise, et il sera fait grief à la chancellerie
de votre diocèse, d'énoncer une telle formulation.
Si votre chancellerie
considère que la Foi s'oppose à la Raison
cela sous tend deux possibilités :
- la Foi est la conséquence
unique de la Grâce, et dès lors la Raison n'a aucune place dans l'acquisition
ou la reconnaissance de la Foi,
- la Foi est indépendante de
la Raison et de la Grâce, et n'arrivons-nous pas à l'idée de ce que l'on nomme
"la foi du charbonnier", foi censée acquise derechef par tout homme,
par mimétisme, habitude ou autre mobile ?
L'Apôtre nous rappelle qu'il
existe une sagesse de Dieu qui n'est pas de ce monde et qui est destinée à
l'homme (I Cor. II, 6 ss), à la
suite de Clément d'Alexandrie, d' Evagre le Pontique, de Syméon le nouveau théologien, de Grégoire e Palamas, et de
nombreux autres Pères, la Tradition Patristique nous enseigne que la Foi est la conséquence d'une
Connaissance, fruit d'une expérience née de la communion à Dieu, ce que l'on
pourrait nommer l'expérience de La Présence, nous nous éloignons alors du
Magistère, car cet accès à la Connaissance n'est possible que par la Prière et
les Œuvres, en l'occurrence la pratique de la Charité.
Le franc-maçon Andersonien ne
refuse pas la Révélation, il déclare seulement
et pour sa part, être libre dans sa croyance qui ne saurait lui être
imposée, il peut certes récuser la Révélation, mais ne devons-nous pas à
l'école d'Origène considérer que les œuvres priment sur la foi (6), ainsi déjà Pierre ne manquait pas
de rappeler que la sainteté de l'homme était de nature à hâter la venue du Jour
de Dieu (II Pierre, III, 11, 12), ce
Huitième Jour dont nul sauf le Père ne connaît l'heure et pour cause (Mat. XXIV, 36) ..
S'il est exact
aujourd'hui, qu'en dehors des très rares
Loges se rattachant aux Anciens Devoirs tels que rappelés et appartenant de ce
fait à la FM de Tradition, les francs-maçons ne sont plus théistes, il n'en
demeure pas moins que l'un des principes fondamentaux de la
franc-maçonnerie réside dans la
fraternité, fraternité qui n'est pas
censée ne s'exercer qu'envers des frères maçons, mais envers tous les êtres,
action pratiquée de semblable façon par
les laïcs de l'Eglise, action qui est à la base de la Charité, ce qu'une
certaine Maçonnerie nomme la Bienfaisance, et comme le rappelle l'Apôtre si
nous n'avons pas la charité , le reste (et donc la doctrine aussi) ne sert à
rien (I Cor. XIII, 3)
Qu'il puisse exister une maçonnerie
ne s'occupant que de questions sociétales, est une réalité, car cela résulte de
la révolution Andersonienne, mais cela n'est pas toute la franc-maçonnerie, et ces questions sociétales ne sont-elles pas
au centre de l'Eglise d'aujourd'hui comme
le montrent, par exemple, souventes fois
les sermons adressés aux fidèles qui ne bénéficient pas en revanche d'un rappel
des vérités de la Foi ?
La franc-maçonnerie
Andersonienne ne conteste aucune autorité morale et doctrinale, elle laisse chacun
de ses membres libre dans la croyance de son choix.
Quelle connaissance votre
chancellerie a-t-elle des rites maçonniques ? Aux rites s'ajoute dans l'écrit
presque immédiatement l'idée du secret, d'un secret : une telle phraséologie
fait songer à une époque qui n'est pas si éloignée où les francs-maçons, dont
beaucoup furent par ailleurs résistants se trouvèrent déportés quand ils
n'étaient pas immédiatement tués, de telles évocations comme les rites et un
prétendu secret ne sont pas éloignées du
mauvais qualificatif de prétendue "judéo-maçonnerie" : que sait
l'Eglise et votre chancellerie des rites et d'un éventuel secret ?
Il échet d'être prudent, il
n'est pas de secret maçonnique autre, que ce que fera le maçon de ce qu'il aura
reçu, cela non pas au sein de sa Loge mais dans la Cité. Cette réception, cette
transmission, conduit au minimum à un humanisme qui ne s'oppose pas à la
mystique pour autant : Cette adhésion critiquée, résulte d'un engagement
méconnu par votre chancellerie, là aussi la prudence s'impose puisque
l'essentiel de cet engagement est de reconnaître tous les êtres comme ses
frères.
IV Relativement à la situation du Père
Pascal VESIN
Il convient de savoir si
l'Eglise considère qu'il est des lieux où elle ne doit pas être présente,
témoigner, et laisser l'Autre, le Prochain, hors de l'Eglise quand cet Autre se
trouve être en quête spirituelle. Quant à cette quête, à supposer qu'elle ne
soit pas provisoirement le mobile de l'entrée d'une personne en
franc-maçonnerie, qui peut garantir que ce jour ne viendra jamais et qui peut
prétendre discerner avec certitude tout cela ?
Le ministère du prêtre
s'étend dans toutes les sphères de la Création, vous ne sauriez en disconvenir.
Qui a pris soin de
s'interroger et d'interroger le Père VESIN quant à son ministère au sein de la
franc-maçonnerie ?
Qui dans l'Eglise sait
combien il est d'êtres en recherche de Dieu ?
Où donc est l'Eglise pour
témoigner de La Révélation, absence de l'Eglise sous prétexte que par
méconnaissance totale de ce milieu, sont opposés la Révélation Chrétienne et la
Franc-Maçonnerie, en les considérant comme inconciliables.
C'est peut-être du mépris peu
importe, hélas beaucoup d'orgueil et là ce n'est pas admissible de la part de
l'Eglise qui manque à tous ses Devoirs, et au premier d'entre eux, celui de La
Charité.
Jésus demande à Pierre s'il
L'aime et parce que l'Apôtre répond positivement, le Christ lui dit " pais
mes brebis" (Jean XXI, 15-18). Trois questions, trois réponses, si Pierre
reniera le Christ Jésus par trois fois, convient-il que l'Eglise renie ses
frères appartenant à la franc-maçonnerie en une quatrième interrogation ?
En effet, refuser l'Autre,
c'est refuser Jésus, mais aussi les Devoirs qu'Il a laissé aux hommes en cette
nuit de Gethsémani où s'adressant à Son Père Notre Seigneur déclare : "Père, l'heure est venue, glorifie
ton Fils, afin que ton Fils te glorifie et que, selon le pouvoir sur toute
chair que tu lui as donné, il donne la vie éternelle à tous ceux que tu lui as
donnés. Or la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai
Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ." (Jean, XVII, 1-4)
Monseigneur,
S'il est nécessaire que des
règles humaines soient fixées au titre de la discipline, - encore faudrait-il
que celles-ci soient justifiées et donc équitables et justes - ces dernières ne
peuvent en revanche faire barrage à la Loi d'Amour, à la Charité, et il revient
à l'Eglise de ne délaisser aucune brebis.
L'Eglise semble n'avoir pas
entendu ce rappel de Mgr Mendez Arceo, Evêque de Cuernavaca (Mexique) qui, dans
son rapport sur l'œcuménisme au concile
de Vatican II, le 20 septembre 1963, exposait que nombreux étaient les
francs-maçons qui attendaient la parole de l'Eglise.
Où sont les Pasteurs de
l'Eglise au sein de la franc-maçonnerie ?
V Pour un dialogue entre l'Eglise et la
Franc-Maçonnerie
Si un dialogue fut tenté par
exemple entre le RP RIQUET et Jean BAYLOT (7),
il ne devait en résulter aucune suite concrète,
parce que toujours les intervenants - et Alec MELLOR aussi -, privilégièrent
l'histoire et particulièrement celle rattachée à la révolution Andersonienne, aspects historiques qu'il convenait d'exorciser pour
ne pas y revenir, car regarder en arrière n'est jamais la bonne solution (Gen. XV, 26).
Ce ne sont donc ni l'histoire,
ni les rites de la franc-maçonnerie qui importent, il échet de ne pas oublier
combien la présence de l'Eglise est précieuse dans ce milieu, où tant d'êtres
sont en recherche de Dieu, là et non ailleurs, peut-être bien parce que hors de
cette maçonnerie, on ne répondait pas alors à leur attente, leur soif pour
beaucoup d'un sacré ressenti et non vécu au sein des nouveaux rites et des
prédications sociétales et non théologiques proposés au sein des paroisses.
Le dialogue ne peut
s'envisager qu'entre des hommes de Prière, des hommes de Foi, et non entre historiens ou défenseurs d'une
position par avance choisie : le dénominateur commun des êtres qui devront se parler, s'inscrit dans la Charité et le respect de
l'Autre, de ce fait un dialogue sans arrière
pensée ni idée préconçue, l'écoute, la compréhension de qui est son Prochain
avec un seul but, retrouver l'Unité perdue par la réconciliation.
Si la robe sans couture ne
fut pas partagée (Jean XIX, 23),
cela ne concerne pas seulement l'unité de l'Eglise Indivise à restaurer, mais symbolise
aussi cette Unité de tous les êtres appelés à un même Salut, dont l'Eglise
déclare avoir la mission, alors que l'Eglise n'oublie pas ce dialogue du Fils à
Son Père : " Je ne prie pas seulement pour eux, je prie aussi pour
ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi : que tous soient un comme toi,
Père, tu es en moi et que je suis en toi"
(Jean XVII, 20, 21)
Tout cela demande de la part
de chacun, beaucoup d'humilité.
Ne tenant pas compte des
fausses allégations sur la franc-maçonnerie, relativisant les écrits d'un
pasteur Protestant s'opposant à Rome sans représenter en 1723 la franc-maçonnerie, l'Eglise aujourd'hui se trouve devant un choix :
- tendre la main en cherchant
à comprendre qui sont les francs-maçons et entendre leur quête de Dieu,
- rejeter les francs-maçons
en leur défendant même l'accès aux sacrements.
Dans le premier cas l'Eglise
s'associera à la réponse faite par Pierre à Son Seigneur (Jean XXI, 15-18).
Dans le second cas, l'Eglise
considérera que ces francs-maçons sont indignes de la Grâce, les vouant d'une
certaine façon à la géhenne, et dans ce cas ne faillirait-elle pas à sa mission
?
" Père saint, garde-les en ton nom que tu m'as
donné, pour qu'ils soient un comme nous sommes un." (Jean XVII, 11)
VI En conclusion,
Le Père Pascal VESIN dans son
ministère presbytéral agissait comme un berger près de ses frères
francs-maçons, qu'il lui soit permis de poursuivre son ministère en communion
avec l'Eglise, il est besoin de beaucoup
d'ouvriers où en ce milieu ils sont trop rares, l'Eglise les refuse-t-elle ? Le
Christ Lui, les accepte tous, même à la onzième heure (Mat. XX, 6-8) car il ya encore du travail à la vigne.
Prions Monseigneur, pour que
de première part le Père Pascal VESIN soit d'une part réintégré comme prêtre
dans l'Eglise, d'autre part que l'Eglise laisse le Père Pascal accomplir son
ministère dans ce milieu maçonnique si méconnu par Rome, prions aussi, Mon
Frère dans la Foi, pour que l'Eglise accepte de réfléchir sur la nécessité de
sa présence en ce lieu qui réunit tant de chercheurs de Dieu.
Jean-Pierre BONNEROT
15 août 2013
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1 Bernard SESBOUE : Hors
de l'Eglise point de salut DDB Ed, Paris, 2004
L'Eglise de Rome n'est pas
l'Eglise Indivise.
2 K. RAHNER et H. VORGRIMLER Petit
dictionnaire de théologie catholique
nombreuses éd. On pourra se
reporter à l'article EPIKIE in R. NAZ Dictionnaire de droit canonique tome V, col 364 à 375, LETOUZEY et ANE
Ed, Paris 1953
3 Attendu qu'aucune disposition n'existe dans
le nouveau Code de 1983 à propos des
francs-maçons ou de la franc-maçonnerie, il revenait à l'Eglise, si une faute
était commise au titre de cette appartenance pour le Père VESIN, d'appliquer
les dispositions de l'article 1349
qui énonce : "- Si une peine est
indéterminée et si la loi n'y pourvoit pas autrement, le juge n'infligera pas
de peines trop lourdes, en particulier des censures, à moins que la gravité du
cas ne le réclame absolument; même alors, il ne peut pas infliger de peines
perpétuelles." Encore faudrait-il démontrer qu'une faute fut commise.4 Pour un accès aisé aux textes des Anciens Devoirs : La franc-maçonnerie : documents fondateurs Cahiers de l'Herne, L'HERNE Ed, Paris, 2007. Le meilleur exégète de ces textes Cf. les travaux de Patrick NEGRIER, Editions IVOIRE CLAIR.
5 ANDERSON Constitutions
traduction Daniel LIGOU, Ed Maçonniques de France 2002, je signale ce
passage où, relativement à ce qui touche le devoir de ne pas évoquer la
religion, la Nation,
la politique de l‘Etat, Anderson termine le §2 de son article VI De la conduite à tenir, ainsi:
« Cette obligation de toujours a été
strictement enjointe et observée, mais particulièrement depuis la Réforme en Grande Bretagne
vu la séparation et la sécession de ces Nations de la communion de Rome. »
(Page 187).
Il sera fait observation que
cette abstention d'évoquer la religion, Anderson reconnaît que cela n'existe
que depuis que la Réforme à savoir la venue des Protestants dans la FM qui
était Catholique.
6 ORIGENE : Entretien
avec Héraclide § la foi et
les œuvres, Coll. S. C. n° 67,
LE CERF Ed, Paris, 1960,
pages 73 à 77, de ce texte cet extrait : "Si
donc nous voulons être sauvés, n'allons pas, nous attachant à la foi, négliger
notre conduite." (Page 75).