6/20/2016

A propos du N° 2 de 2016 de la revue l’Initiation Traditionnelle





Un article sur la femme initiatrice laisse songeur. A l’image de Marie, la Tradition Chrétienne reconnaît à la femme un rôle qui n’est pas moindre mais très différent, celui de médiatrice, fonction  d’autant plus importante et qui ne relève pas des aptitudes de l’homme, ces apôtres qui seront des couards au matin de La Résurrection où ce sont les Saintes Femmes qui seules iront au Tombeau, et annonceront aux apôtres que NSJ+C est ressuscité.

Celui qui – pour ma part – exposa de la façon la plus pertinente, le motif du Surréalisme et de ce fait  les rapports entre la Queste de BRETON et ses amis, est Michel CARROUGE qui rappellera en son livre  André BRETON  et les données fondamentales du surréalisme combien toute la recherche surréaliste portait sur « le point suprême » lorsque BRETON  déclare en son 2° manifeste : «Tout porte à croire qu’il existe un certain point de l’esprit d’où la vie et la mort, le réel et l’imaginaire, le passé et le futur, le communicable et l’incommunicable, le haut et le bas cessent d’être perçus contradictoirement. Or, c’est en vain qu’on chercherait à l’activité surréaliste un autre mobile que l’espoir de détermination de ce point. »  Comment peut-on évoquer les rapports entre le Surréalisme et l’Hermétisme, sans faire référence à ce qui fut le moteur de cette Queste ?

La découverte du Mystère Divin ! Les spirituels pour leur part, à l’école de la Tradition  acétique et mystique,  reconnaissent à la suite  de l’Apôtre qu’il existe une science de Dieu (I Cor. II, 6 ss) mais qu’elle n’est accessible que par l’illumination intérieure opérée par l’Esprit Saint et qu’elle est supérieure à la sagesse humaine : l’exposé  proposé est fort éloigné sinon  opposé à cet autre Mystère que l’Orient Chrétien nomme déification, situation que connurent Pierre, Jacques et Jean en ce que ce n’est pas  NSJ+C qui fut transfiguré, puisqu’Il est de toute éternité Dieu pour le Chrétien, mais ce furent les disciples.

Remercions Jean-Marie FRAISSE pour sa contribution relative à RASPOUTINE,  comme il échet de remercier Yves-Fred BOISSET et Michel LEGER sans qui – malgré nos critique peut-être trop sévères -, la maintenance de la revue l’Initiation  ne serait pas.

Qu’il me soit permis de rappeler cette impatience partagée, à voir l’ensemble des deux précédentes séries de l’Initiation enfin intégralement scannées, et pourquoi ne pas  proposer ensuite des DVD de ces revues difficilement contournables ?

JPB