3/26/2014

L’IRREGULARITE DE LA FM ANDERSONIENNE ET LES NOTIONS DE GRAND ARCHITECTE DE L’UNIVERS OU D’ETRE SUPREME




ORDRE DE LYON
ORDRE MACONNIQUE RETABLI DE MEMPHIS ET MISRAIM
Souverain Sanctuaire de Béthanie
R :.  L:.  LA SAGESSE TRIOMPHANTE
Loge de recherche sur les Rites Egyptiens

A LA GLOIRE DU GRAND ARCHITECTE DE TOUS LES MONDES
MES BIEN AIMES FRERES EN VOS DEGRES GRADES ET QUALITES


 L’IRREGULARITE DE LA FM ANDERSONIENNE ET LES NOTIONS DE GRAND ARCHITECTE DE L’UNIVERS OU D’ETRE SUPREME
Nul n’ignore  la fidélité de l’Ordre  de Lyon, dans la maintenance de la Tradition de l’Ancienne Maçonnerie, qu’il échet de nommer Maçonnerie de Tradition, par opposition à la Maçonnerie Moderne ou Andersonienne.
Déjà lors de plusieurs travaux, furent soulignés combien les Anciens Devoirs rattachent le Maçon Opératif et non spéculatif, à la Doctrine de l’Eglise, avec des rappels incessants à la Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, à la Bienheureuse Vierge Marie, en matière de Foi Chrétienne, il n’est pas laissé de place à la spéculation sur Qui est Dieu, sur la Procession des Personnes, sur la place de Marie, attendu, ne l’oublions pas, que la FM de Tradition est Chrétienne et historiquement résolument Catholique (1).
Que l’on ne se méprenne pas ! Bien après l’énoncé des Anciens Devoirs, bien après les première et deuxième éditions des Constitution s d’ANDERSON, à savoir en 1742, L’Apologie pour l‘Ordre des Francs-Maçons   précise d’une part  «  On évite soigneusement d’admettre dans l’Ordre  ni Athée, ni Déiste, autant qu’il est possible de reconnaître dans un Aspirant »  et d’autre part, « l’Ordre n’admet que des chrétiens. » (2).
Est-il utile de préciser qu’au mieux, des Francs-Maçons aujourd’hui se considéreront comme déistes,  ce qui s’oppose au théisme et est contraire à la base principale de la FM de Tradition.
Alors que le théisme se définit comme la croyance de l’homme en Dieu qui se révèle notamment dans Sa Création, le déisme permet de croire à une puissance au mieux divine  -mais qui n’est pas Dieu qui Se révèle -, au pire en une Force supérieure appelée parfois Etre Suprême et que les philosophes du XVIII° siècle appliqueront à la Nature par exemple.
I
La conscience de Dieu dans la FM de Tradition
1 Manuscrit REGIUS
 « Celui qui veut embrasser ce métier doit aimer Dieu et la sainte Église … Prions Dieu, roi tout-puissant et sa mère immaculée Marie que nous gardions ces règlements et ces points, à l'exemple des quatre martyrs renommés, qui furent bons maçons, sculpteurs et imagiers. »
2 – Manuscrit COOKE        (1400)
« Celui qui veut embrasser ce métier doit aimer Dieu et la sainte Église,
 3 – Manuscrit Grand Lodge N°1   (1583)
« Que la puissance du Père du ciel, et la sagesse du Fils glorieux, par la grâce et la bonté du Saint Esprit, qui sont trois personnes en un seul Dieu, soient avec nous à notre commencement, et nous donnent la grâce de nous gouverner ici dans notre vie de telle sorte que nous puissions parvenir à Sa béatitude qui n’aura jamais de fin. Amen. »
4 – Manuscrit William WATSON   (1687)
« Grâces soient rendues à Dieu, notre Père glorieux, créateur du ciel et de la terre, et de toutes les choses qui y sont … »
5 – Manuscrit DUMFRIES N°4     (1710)
« Que le Père tout-puissant avec la sagesse du glorieux Jésus et par la grâce du Saint-Esprit, qui sont trois Personnes en un seul Dieu que nous implorons, soit avec nous au commencement et nous donne la grâce de nous gouverner en cette existence afin que nous puissions parvenir à son Royaume qui n'aura pas de fin. Amen.
Ces rappels de l’Ancienne Maçonnerie, les fidèles de notre Atelier  ne peuvent que se les remémorer, comme d’autres  Anciens Devoirs en d’autres travaux, évoqués.
Outre les motifs déjà livrés quant aux  raisons historiques et dogmatiques qui poussèrent les Protestants prenant pour champions les pasteurs ANDERSON et DESAGULIERS, à déchristianiser la FM de Tradition, du fait de leur opposition à Rome (3), cette attitude voudrait  trouver son excuse dans l’affirmation d’un sens laïc à la fameuse lettre « G » où si souventes fois elle est déclarée comme étant l’initiale de Dieu, on préférera au XVIII° siècle déclarer qu’elle est l’initiale de la Géométrie.
Ainsi en l’ouvrage  paru en 1730,  La Maçonnerie disséquée, ce dialogue au grade de compagnon de métier : « Q. - Que signifie cette lettre G ?/ R. - Géométrie, ou la cinquième Science. »  Il en est de même dans le Ms WILKINSON de 1727 (4).
La Géométrie ainsi  évoquée, nous ramène à notre seule condition humaine, sans rapport avec Dieu, lorsque  le REGIUS déclare : « grâce à la bonne Science de la Géométrie, naquit le Métier de la Maçonnerie ; c’est ainsi, en Égypte, que le clerc Euclide a fondé le Métier de la Géométrie. » (4). Ce même Manuscrit nous dit que la Géométrie permet de séparer le vrai du faux.
Nous demeurons dans le domaine de l’humain, le Ms COOKE  (1410) précisant bien : «la Science de la Géométrie a été inventée. » (4). Cette Importance de la Géométrie sera confirmée dans le Ms GRAND LODGE  (1593) par cette déclaration : «Ce sont là les sept Sciences libérales, lesquelles se trouvent toutes dans une seule Science, savoir la Géométrie, et on peut prouver que toute la Science du monde se trouve par la Géométrie. Car la Géométrie enseigne à l’homme la mesure, la pondération et le poids de toute espèce de choses sur terreo; et il n’y a aucun homme, pratiquant quelqu’art que ce soit, qui ne travaille par quelque proportion ou mesure ; et aucun homme n’achète ni ne vend, si ce n’est par quelque mesure ou quelque poids, et tout cela constitue la Géométrie ; et ces marchands, ces artisans, et tous les autres des six Sciences, spécialement les laboureurs et ceux qui cultivent toute espèce de grains et de semences, les planteurs de vignes et les producteurs d’autres fruits1. Car ni par la Grammaire, ni par l’Arithmétique, ni par l’Astronomie, ni par aucune de toutes les autres six [Sciences], un homme ne peut trouver de proportion ni de mesure, sans recourir à la Géométrie. C’est pourquoi je pense que la Science de la Géométrie est la plus noble de toutes, celle qui génère toutes les autres. » (4)
Qu’il nous soit permis une réflexion sur le sens de cette parole :
« Toute la science du monde se trouve dans la Géométrie »
La science du monde est privilégiée par cette interprétation de la lettre G, sur la Sagesse  que  Dieu a préparé pour nous  !
L’Apôtre dont on ne peut nier qu’il sera à la base de la métaphysique chrétienne nous rappelle : « Pourtant il est une sagesse que nous prêchons parmi les parfaits, sagesse qui n'est pas celle de ce siècle, ni des princes de ce siècle, dont le règne va finir.  Nous prêchons une sagesse de Dieu mystérieuse et cachée, que Dieu, avant les siècles, avait destinée pour notre glorification. » (I Cor. II ; 6-8)
Alors que l’Ancienne Maçonnerie  de Tradition, ainsi que le montrent les Anciens Devoirs, attachaient une grande importance à la Prière, à l’amour de Dieu, la conception d’une  Géométrie strictement humaine, en charge de permettre la construction de temples matériels, de n’entrevoir que l’histoire du temple de la Jérusalem terrestre, a voilé la compréhension selon laquelle cette Géométrie symbolisée par la lettre G avait pour mission d’évoquer la construction de notre Temple intérieur, en vue de préparer notre entrée dans la Jérusalem céleste.
«Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai. » (Jean II, 19)
Dès lors que le nom de Dieu n’est plus inscrit dans les Rituels, dès lors que la queste du Temple intérieur et la recherche de la Jérusalem céleste, ne sont plus les objectifs des maçons, dès lors que le spirituel est banni au profit du matériel, du visible et de l’humain , la Géométrie  évoquée dans le cadre des Anciens Devoirs , se rattache aux Arts Libéraux, fruits de la main de l’homme.
Si donc c’est l’homme qui construit et cela sans rappel et sans reconnaître sa dépendance à Dieu, intervient alors un terme nouveau. Difficile de balayer d’un coup le Théisme des Anciens Devoirs,  à la place du terme « Dieu » qui a un sens précis, un Dieu révélé qui Se révèle Lui-même et  qui agit dans Sa Création,  il sera mis ne place si j’ose dire le terme de GADLU.
II
Le G.A.D.L.U.
L’influence Calviniste est reconnue  comme étant à l’origine du terme GADLU. Déjà chez Calvin et en ses Institutions de la religion chrétienne, sont employés les termes « Grand Architecte » et par ailleurs « Architecte de l’Univers ». Malgré la possession d’une édition moderne  de cet ouvrage en notre bibliothèque, force est de constater que nous ne retrouvions pas les références quant à l’emploi de ces expressions chez Calvin, lorsque jamais celles-ci ne furent livrées par les historiens qui avancent cette vraisemblable thèse.
L’influence du Protestantisme est considérable dans le cadre de cette Maçonnerie rénovée ou Moderne, et l’importance du Calvinisme fut bien examinée notamment par notre BAF Patrick NEGRIRER, dans le cadre de ses nombreux ouvrages.
Le terme GADLU, concerne-t-il Dieu ou autre chose ?
S’il désigne Dieu pourquoi ne pas employer ce mot ?
La croyance en Dieu suppose une Foi. Or, ne nous y trompons pas, avec ANDERSON , ses  Constitutions et la Maçonnerie Moderne ou Nouvelle Maçonnerie, il n’est plus fait de place à la Religion et à la Foi.
Avec ANDERSON le terme « religion » prend un volontaire tout autre sens, que celui qui lui est attaché. Alors que la Religion est la conséquence de Dieu Se révélant Lui-même et prouvant Sa manifestation envers l’homme, tout en agissant dans le champ de Sa Création, ANDERSON pour sa part réduira la religion à cette définition : «« Un maçon est obligé, par son engagement, à obéir à la loi morale, et s’il comprend correctement l’Art, il ne sera jamais un athée stupide ni un libertin irréligieux.  Mais quoique dans les temps anciens, les Maçons fussent obligés, dans chaque pays d’être de la religion de ce pays ou nation, qu’elle qu’elle fût, aujourd’hui, il a été considéré plus commode de les restreindre seulement à cette religion sur laquelle tous les hommes sont d’accord, laissant à chacun ses propres opinions, c’est-à-dire d’être des hommes de bien et loyaux ou des hommes d’honneur et de probité quelles que soient les dénominations ou croyances religieuses qui aident à les distinguer, par suite de quoi, la maçonnerie devient le Centre de l’Union… » (5)
LA RELIGION NATURELLE …
III
L’ETRE SUPREME
Sous l’égide de « LA RAISON », d’une prétendue « religion naturelle », qui trouvera son inspiration  chez les philosophes du XVIII° siècle, seront construits  très rapidement des autels à l’Etre Suprême, être qui n’est pas Dieu, nous allons le percevoir.
L’idée de « religion naturelle » prend sa source dans la relation que les philosophes des Lumières font entre l’homme, l’Etat et la Nature. Dieu en tant qu’être Eternel et indépendant de  la Création n’est plus reconnu comme tel, au point que l’on peut dire que pour ces philosophes, le Dieu révélé et qui prouve Sa révélation n’existe pas.
Si donc nous reprenons la lecture des Axiomes de Voltaire en son livre Dieu et l’homme, notre incroyant écrit par exemple : «Voulez-vous que votre nation soit puissante et paisible ? Que la loi de l’État commande à la religion. Quelle est la moins mauvaise de toutes les religions ? Celle où l’on voit le moins de dogmes et le plus de vertu. Quelle est la meilleure ? C’est la plus simple.
Papistes, luthériens, calvinistes, ce sont autant de factions sanguinaires. Les papistes sont des esclaves qui ont combattu sous les enseignes du pape, leur tyran. Les luthériens ont combattu pour leurs princes ; les calvinistes, pour la liberté populaire.
Les jansénistes et les molinistes ont joué une farce en France. Les luthériens, les calvinistes, avaient donné des tragédies sanglantes à l’Angleterre, à l’Allemagne, à la Hollande.
Le dogme a fait mourir dans les tourments dix millions de chrétiens. La morale n’eût pas produit une égratignure.
Le dogme porte encore la division, la haine, l’atrocité, dans les provinces, dans les villes, dans les familles. Ô vertu, consolez-nous ! » (6)
La « religion naturelle » s’oppose à toute Dogmatique, au sens où cette Dogmatique  résulte d’une religion révélée, et dès lors où chercher sinon dans la Nature visible, les bases de cette révolution ?
N’est-ce pas Rousseau en sa Profession de foi d’un vicaire savoyard qui introduira l’idée de religion naturelle  lorsqu’il fait dire à son héros : « Regardant le point où j’étais parvenu comme le point commun d’où partaient tous les croyants pour arriver à un culte plus éclairé, je ne trouvais dans les dogmes de la religion naturelle que les éléments de toute religion. Je considérais cette diversité de sectes qui règnent sur la terre et qui s’accusent mutuellement de mensonge et d’erreur; je demandais: Quelle est la bonne? Chacun me répondait: C’est la mienne; chacun disait: Moi seul et mes partisans pensons juste; tous les autres sont dans l’erreur. Et comment savez-vous que votre secte est la bonne? Parce que Dieu l’a dît. Et qui vous dit que Dieu l’a dit? Mon pasteur, qui le sait bien. Mon pasteur me dit d’ainsi croire, et ainsi je crois: il m’assure que tous ceux qui disent autrement que lui mentent, et je ne les écoute pas. » (7)
La Morale n’est pas la Religion et la Religion n’est pas assise sur une Morale mais sur une Révélation Divine, de laquelle bien entendu, parce que Dieu est Amour, se dégagera par ailleurs une Morale.
La morale et la Raison sont étroitement liées dans la pensée des philosophes dits des Lumières, mais aussi dans les déclarations nées de la Révolution Française, où ROBESPIERRE en son Rapport sur les idées religieuses & morales : Discours prononcé à la tribune de la Convention le 7 mai 1794 - 18 floréal A II, déclare : « Citoyens, ….. L'idée de l'Être suprême & de l'immortalité de l'âme est un rappel continuel à la justice ; elle est donc sociale & républicaine. » (8)
Avant d’aller plus outre, et afin de justifier notre Dire, signalons que cette Maçonnerie Moderne qui se prétend régulière et qui au regard de la Tradition est totalement irrégulière, proclame selon la déclaration en 1989 de la Grande Loge Unie d’Angleterre , que c’est bien l’Etre Suprême qui remplace le Dieu révélé : « « Pour être reconnu par la Grande Loge unie d’Angleterre, une Grande Loge doit respecter les normes suivantes : […] … Les Francs- Maçons placés sous sa juridiction doivent croire en un Etre suprême. »
Un Etres Suprême…  Terme bien imprécis, et cela volontairement sans nul doute….
Notre propos  ne sera pas, ce soir,  de réfléchir sur les conditions d’une Maçonnerie Régulière, si celle qui prétend  l’être le fut un jour, au regard de la Franc-Maçonnerie de Tradition  fidèle aux Anciens Devoirs.
Le rapport  du culte de l’Etre Suprême et du culte de la Nature, nous semble patent et nous partageons les thèses de Mr BRUGUERETTE  écrivant que « la première en date (5 octobre 1793)  de ces créations religieuses, le calendrier républicain, apparaît avant tout comme un essai public de divinisation de la Nature. »  (9).
Une parenthèse encore. Qu’il nous soit permis de signaler que le Rituel  Maçonnique pour tous les Rites du Frère RIEBESTTHAL dédié au GODF, livre des Rituels comme Le cérémonial de la fête du réveil de la Nature, le cérémonial de la fête du repos de la Nature, notamment. (10)
Reprenant l’étude de Mr BRUGUERETTE, cet auteur précise que  le 10 août 1793, avait été élevé sur l’emplacement de la Bastille, une statue  de la Nature avec cette inscription : « Nous sommes tous tes enfants. »  (10).
Après la Déesse Raison, le 8 juin 1794, sera institué toujours par ROBESPIERRE, le culte de l’Etre Suprême, où notamment il est déclaré : «L’homme  sorti des mains de la nature, est né pour être heureux. » (11)
Mes Bien Aimés Frères,
L’Etre Suprême n’est pas Dieu, le GADLU peut être entendu comme chacun le souhaite et donc n’est pas de ce fait Dieu affirmé par ce qu’enseignent les Anciens Devoirs et la FM de Tradition.
Alors que voulons-nous dire, lorsque nous évoquons le GADLU ? Les œuvres priment sur la Foi comme le rappelle ORIGENE (12). A défaut d’être certain de défendre une Foi, défendons notre prochain, la Fraternité est un Ancien Devoir aussi important, et  tentons du moins, à défaut de confesser la Foi, d’être fidèle à notre engagement de Fraternité envers tous les êtres.
J’ai dit.
1 Un recueil des principaux travaux de l’Ordre est en préparation.
2 Anonyme : L’Apologie pour l‘Ordre des Francs-Maçons  1742

3 Daniel LIGOU : Constitutions d’ANDERSON, Ed Maçonniques de France, 2002, page 187 : [relativement à ce qui touche le devoir de ne pas évoquer la religion, la Nation, la politique de l‘Etat, Anderson termine le §2 ainsi] : « Cette obligation de toujours a été strictement enjointe et observée, mais particulièrement depuis la Réforme en Grande Bretagne vu la séparation et la sécession de ces Nations de la communion de Rome. »
4 Pour faciliter la transcription des textes liés aux Anciens Devoirs, nous usons de l’édition électronique donnée par Guy CHASSAGNARD, dont le livre imprimé s‘intitule : Maçons opératifs et Maçons acceptés. Les Anciens Devoirs, Pascal GEALODE Editeur. Pour l’étude des A D, il échet de ne pas oublier les travaux de Patrick NEGRIER, principalement aux Ed.  Ivoire-Clair. Cf. aussi l’édition largement utilisée pour  le texte des AD : La FM  Documents fondateurs, L' Herne Ed,  Cahier N° 62, 1992 et 2007. Pour un accès internet au livre de Samuel RICHARD . RICHARD Samuel - La maçonnerie disséquée - franckbail
5 Daniel LIGOU : op. cité, page 179.
6 VOLTAIRE :  Dieu et l’homme, Axiomes. Nombreuses éd. Pour un accès aisé  avec Internet : http://fr.wikisource.org/wiki/Dieu_et_les_hommes/%C3%89dition_Garnier/Axiomes
7 ROUSSEAU : Profession de foi d’un vicaire savoyard. Profession de foi d’un vicaire savoyard.   Nombreuses éd. Pour un accès aisé  avec Internet : http://sami.is.free.fr/Oeuvres/rousseau_savoyard.html
8 ROBESPIERRE : Rapport sur les idées religieuses & morales : Discours prononcé à la tribune de la Convention le 7 mai 1794 - 18 floréal A II.  Nombreuses éd. Pour un accès aisé  avec Internet : http://www.gutenberg.org/files/29887/29887-h/29887-h.htm#17940507
9 J. BRUGUERETTE : Les créations religieuses de la Révolution, Lie BLOUD Ed, 1904, page 6.
10 F :. RIEBESTTHAL : Rituel  Maçonnique pour tous les Rites, Strasbourg, 18826 ; Document trouvé sur Internet, le site offre la copie de l’ouvrage, mais ne donne pas de  lien externe.
11 ROBESPIERRE : Discours prononcé à Bruxelles le  20  Brumaire. Pour un accès aisé  avec Internet :  http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6248321g/f5.image
12 ORIGENE : Entretien avec Héraclide, Ed Le Cerf, Coll. SC N° 67, pages 73-77.

2/25/2014

La Lumière maçonnique dans les anciens Rituels de la Maçonnerie Egyptienne et ses rapports aux Anciens Devoirs



ORDRE DE LYON


ORDRE MACONNIQUE RETABLI DE MEMPHIS ET MISRAIM

Souverain Sanctuaire de Béthanie


R :.  L:.  LA SAGESSE TRIOMPHANTE
Loge de recherche sur les Rites Egyptiens

La Lumière maçonnique dans les anciens Rituels de la Maçonnerie Egyptienne et ses rapports aux Anciens Devoirs

A LA GLOIRE DU GRAND ARCHITECTE DE TOUS LES MONDES
VENERABLE MAITRE
MES SOEURS, MES FRERES EN VOS DEGRES GRADES ET QUALITES


Parmi les conséquences de la révolution Andersonienne, qui s’opposant au Pape de Rome et au Catholicisme, en vint même à nier le Christianisme comme essence de la Franc-Maçonnerie de Tradition, le terme de Dieu sera remplacé par  celui imprécis de G.A.D.L.U. qui deviendra l’Etre Suprême  qui n’est pas Dieu, concept cher à Robespierre (1)  et à la Révolution Française, et cette négation du dépôt chrétien  de l’Ancienne Maçonnerie, amènera la Maçonnerie moderne a-dogmatique et libérale à transformer le sens des symboles au point de retirer toute spiritualité à ce qu’ils exprimaient, au profit d’une définition matérialiste : cet agnosticisme ou cet athéisme guidant l’enseignement sur les  symboles depuis ladite révolution, près  l’ensemble pratiquement des maçons encore aujourd’hui.

Alors que l’historien reconnu de la Franc-Maçonnerie, Pierre MOLLIER, a souvent offert des travaux incontournables, il échera ce soir, de s’inscrire en faux face à sa réflexion  quant à sa  « Note sur la thématique de la lumière dans la Franc-maçonnerie  française du XVIII° siècle » (2).

Notre Frère en effet écrit : « Dès 1745, l'une des premières divulgations des cérémonies et usages de la Franc-maçonnerie en France  «L'Ordre des Francs-maçons trahi » atteste de l'importance de la thé­matique de la lumière dans la démarche maçonnique. Au nouveau reçu on pose la ques­tion suivante :
« Pourquoi vous êtes- vous fait Maçon ? » à quoi il répond « Parce que j'étais dans les ténèbres et que j'ai voulu voir la lumière ». (3).

Certes, il sera possible  de nous taxer d’un petit mauvais procès d’intention envers ce Frère que nous reconnaissons comme l’un des trois ou quatre  meilleurs historiens de la Franc-Maçonnerie pour notre époque, attendu que son propos traite du XVIII° siècle ;  mais il est un regret, c’est que jamais en ses écrits, Pierre MOLLIER n’évoque – du moins à notre connaissance – les Anciens Devoirs , et une note donnée à l’occasion de  sa communication quant à l’évocation de la Lumière dans le cadre de l’Ancienne Maçonnerie, aurait évité notre présente perplexité.

Ce n’est pas à compter de 1745, comme pourrait le laisser entendre  la citation livrée, que se trouve évoqué le thème de la Lumière dans la Franc-Maçonnerie, et la leçon tout à la fois des Anciens Devoirs, puis des premiers Rituels de la Maçonnerie Egyptienne  (qui sont totalement chrétiens puisque cette Maçonnerie a constitué la contre-révolution Andersonienne) montre que le thème de la Lumière est présent, qu’il échet de ne pas le comprendre comme autre chose que l’expression, sinon de la présence, du moins la représentation de Dieu.

I
La Lumière Maçonnique dans les Anciens Devoirs

1 la Charte de Cologne de 1535 rappelle :

«C’est pourquoi ils se sont engagés, par le serment le plus sacré, à conserver plus pures et plus correctes les doctrines fondamentales de la religion, qui inspirent la vertu et qui sont innées à l’esprit humain; à s’y consacrer entièrement, afin que, de cette façon, la vraie lumière se relève de plus en plus des ténèbres, pour combattre la superstition, et pour établir solidement parmi les hommes la paix et le bien-être, grâce à la pratique de toutes les vertus humaines » (4)

Cette religion est bien le Christianisme :

2 Le grand mystère des francs-maçons de 1700 expose :

« Q. - Combien de Lumières ? / R. - Trois : une plein est, une au sud et une à l’ouest. / Q. - Que représentent-elles ? / R. - Les trois Personnes, le Père, le Fils et l’Esprit Saint. »

3 Le manuscrit Dumfries N°4 de 1710 confirme la représentation du Christ :
« Q. - Quel est le mystère du candélabre d’or ? / R. - Le candélabre d’or avec ses six branches et ses sept lumières représente le Christ et les ministres. Le Christ, le fondement, est le grand prêtre et la lumière du monde qui nous illumine et nous guide vers la vie éternelle ; les prêtres et ministres de l’Église sont les branches, que le Christ éclaire avec la saine doctrine de l’Évangile ; aussi ne doivent-ils pas être séparés du Christ, mais, par la lumière de la doctrine, éclairer nos pas, et de même que tou­tes les branches étaient réunies sur le candélabre, cha­que ministre et enfant de Dieu doit-il être uni intimement au corps du Christ.  Les fleurs et les lis désignent les grâ­ces de son Esprit qu’il a accordées aux ministres de la foi. Les lumières et les lampes rappellent à tous les ministres de Dieu de le servir avec soin et avec zèle. »
Ce rattachement des Lumières à la Très Sainte Trinité, se manifeste encore :
4 Le manuscrit Graham de 1726 confirme la Foi Chrétienne et de surcroît confirme  la haute spiritualité  des symboles :
« Q. - Je reconnais que vous êtes allé dans une Loge; je vous demande maintenant combien de Lumières appartiennent à une Loge? / R. - Je réponds douze. / Q. - Quelles sont-elles? / R. - Les trois premiers joyaux sont le Père, le Fils et le Saint Esprit ; puis viennent le soleil, la lune, le Maître Maçon, l’équerre, la règle, le plomb, le fil, le maillet et le ciseau. / Q. - Démontrez que tous ceux-ci sont complémentaires. / R. - Pour ce qui est de la Sainte Trinité, elle donne la sagesse. En ce qui concerne le soleil, il procure la lumière du jour et de la nuit. Quant à la lune c’est un corps obscur issu de l’eau, qui reçoit sa lumière du soleil et est également reine des eaux qui constituent le meilleur des niveaux. En ce qui concerne le Maître Maçon, il enseigne le Métier et doit former une triple voix pour transmettre nos secrets, s’il est un homme éclairé, car nous croyons en un pouvoir supérieur. / Car bien que les 70 aient eu un grand pouvoir, les 11 avaient un pouvoir plus grand encore parce qu’ils avaient choisi Matthieu pour remplacer Judas. Pour ce qui est de l’équerre, de la règle, du plomb, du fil, du maillet et du ciseau, ce sont six outils sans lesquels un Maçon ne peut accomplir un bon travail. /Q. - Quelle interprétation peut-on tirer de ces 12 lumières? / R. - Nous en tirons l’interprétation selon laquelle ce sont les 12 patriarches et aussi les 12 bœufs, dont nous lisons au chapitre 7 du Premier Livre des Rois qu’ils portaient la mer d’airain et étaient le symbole des 12 disciples qui devaient être instruits par le Christ. / Q. - Mais comment arriva-t-il que des ouvrages des Babyloniens pussent demeurer debout avant que la lumière de l’Évangile n’advienne? /R. - Je vous réponds cette fois en vous retournant votre question : parce que l’orgueil des Babyloniens, déjà mention­né, avait offensé Dieu, de sorte qu’en raison de leur faute les langues furent confondues afin que l’humanité ne refît plus jamais la même chose sans la permission divine, qui ne pouvait être obtenue que par la foi et la prière. »
Les symboles de la Loge sont bien reliés aux Christ.
Mes Bien Aimés Sœurs et Frères,
>>>  Il me semble fondamental de rappeler que dans l’Ancienne Maçonnerie :
-         Les maçons sont Chrétiens,
-         Que la Lumière c’est Dieu, qui éclaire ce qui était obscurité, cette obscurité nourrie par les superstitions,
-         Que tous les symboles de la Loge sont rattachés au Christ.
Qu’il me soit permis avant de poursuivre une remarque  relativement aux Rites Egyptiens de Tradition :
-         Ainsi que cela va être exposé les Rituels sont chrétiens et  donc n’évoquent que Dieu UN.
-         Alors que l’Egypte ancienne croyait en un  seul Dieu (ce que certains nomment les grands Mystères), le peuple pouvait lui être superstitieux, en imaginant que les manifestations ou représentations diverses  du Dieu UN représentaient des dieux distincts (ce que certains nomment les petits mystères), ces représentations  sont à comprendre comme des manifestations particulières, des hypostases du Dieu Unique,  elles doivent être comprises comme telles, et tous les symboles de la Franc-Maçonnerie se fondent dans un seul Symbole (au sens noble où ce terme peut être employé) , à savoir LA LUMIERE qui éclaire le Naos (5) contenant l’ IMAGE DIVINE.
-         Faisons attention à ne pas dénaturer le sens des outils,  apprenons à les relier à l’unique Lumière qui dans le cadre de notre Rite éclaire le Naos.
II
La Lumière dans les anciens Rituels de la Maçonnerie Egyptienne
1 Le Rituel de la Haute Maçonnerie de Cagliostro (24/12/1784) à l’égard de la Lumière, justifierait une planche particulière. Par ailleurs, exposé en bien des parties dans ce texte qui se présente plutôt comme un catéchisme,  le thème de la Lumière ne cesse de renvoyer à Dieu et les travaux de notre RL de recherche depuis plus de trois ans, attestent de ce fait. Nous examinerons toutefois ce Rituel, après avoir évoqué l’Initiation chez Marconis.
2 le Panthéon Maçonnique de Jacques-Etienne Marconis (1860), qui reprend un certain nombre de Rituels du Rite de Misraïm,  rappelle ce que signifie la Lumière maçonnique, dès l’Initiation :
« Le VM s'adressant au récipiendaire, s'exprime ainsi:
Je dois vous faire connaître que le premier principe d'un Franc-Maçon est de croire en Dieu et de l'adorer; son étude est de s'attacher  à distinguer le sacré du profane et la lumière des ténèbres.
R. ·. C'est ma conviction.
D. ·. Cette croyance fait honneur à votre cœur et à votre raison, elle fait la base de la vraie philosophie …
D. ·. Que demandes-lu ?
R. ·. La lumière.
Le Vénérable frappe un coup de maillet que les Surveillants répètent et dit :
Vous êtes dans les ténèbres, je vous donne la lumière. »



>>> Ainsi que je rappelais, il convient de ne pas se tromper sur la spiritualité des Rites Egyptiens.
- Il convient de croire en Dieu et l’adorer,
- Il convient de distinguer le sacré du profane, la lumière des ténèbres,

- En déclarant donner la lumière, le VM aura en charge avec les Surveillants et l’ensemble de la Loge, d’amener celui qui était dans les ténèbres, à savoir peut-être dans une partielle méconnaissance de la Religion ou dans l’ignorance source des superstitions, à davantage se rapprocher de Dieu dans sa Foi, c'est-à-dire  par la prière et la pratique des œuvres, et adorer Dieu, c’est Le servir,  car comme le rappelle Jésus+Christ  (Mathieu XXV, 40) : « Ce que vous ferez au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le ferez. »


Dans la religion de l’Egypte pharaonique, les formes divines et l’abondant panthéon ne sont qu’un moyen d’appréhender le divin, incompréhensible dans sa totalité,  à l’esprit de l’homme. Si Dieu est Infini et éternel, l’homme ne peut se rapprocher de Dieu aisément : les images de la création sont donc présentent pour nous permettre de mieux comprendre la nature du Divin, et nous émerveiller sur l’infinité de ses manifestations. Ces images servent de lien entre la créature et le Divin, présentement comme dans le cadre des Anciens Rituels de la Maçonnerie Egyptienne,  nous sommes invités à faire l’expérience  de la transcendance, c’est-à-dire de la Présence.
3 Le Rituel de la Haute Maçonnerie de Cagliostro ne pouvait être abordé préalablement à ces observations sur le sens de la Lumière, attendu que tout le catéchisme du Grand Cophte, porte sur la Prière, l’ascèse, l’adoration de Dieu.
Convient-il de revenir sur nos anciens travaux (6)
Selon la version que notre RL utilise quant à ce catéchisme, il échet de rappeler  ce que déclare Cagliostro : « A la question : " Quel moyen faut-il employer pour obtenir cette grâce de Dieu?", il est répondu :  " En l'adorant, en respectant son souverain et surtout en se consacrant au bonheur et au soulagement de son prochain, la charité étant le premier devoir d'un philosophe et l'œuvre la plus agréable à la Divinité. À cette conduite, il faut y joindre des prières ferventes." (7)

Sur les motifs de l'engagement que devra prendre le Maçon, CAGLIOSTRO précise : " ce serment ne consiste que dans la promesse d'adorer Dieu, de respecter votre souverain et d'aider votre prochain. Vous serez obligé de plus de promettre personnellement à votre maître de lui obéir aveuglément, de ne jamais passer les bornes qu'il vous aura prescrites, de ne jamais avoir l'indiscrétion de demander la connaissance des choses purement curieuses, enfin de vous soumettre à ne jamais travailler que pour la gloire de Dieu et pour l'avantage de son souverain et de son prochain." (8)
Adorer Dieu, c’est travailler à Sa Gloire. Aussi, ne soyons pas surpris  par cette invitation du Vénérable à l’adresse de ses frères quant à l’ouverture de la Loge : « "À l'ordre, mes frères. Au nom du Grand Copte, notre fondateur, cherchons à agir et à travailler pour la gloire de Dieu, de qui nous tenons la sagesse, la force et le pouvoir et tâchons d'obtenir sa protection et sa miséricorde, pour nous, pour les souverains et pour notre prochain. Joignez vos prières aux miennes pour implorer en ma faveur son secours et les lumières qui me sont nécessaires." (9)
Le secours et les lumières, viennent de Dieu. Il échet dès l’initiation, pour le maçon, de se rapprocher de la Divinité, et Cagliostro le rappelle dans les statuts de la Primitive RL Loge LA SAGESSE TRIOMPHANTE - où selon le Rituel que nous étudions - à la 28° obligation : « L'orateur fera un discours à chaque initiation et à chaque assemblée générale. Qu'il peigne sans cesse à ses frères la nécessité de se rapprocher de la Divinité" (10)
Mes Bien Aimés Sœurs et Frères,
Il serait possible de nous attarder sur les textes proposés à votre méditation, il convenait ce soir, que chacun d’entre nous, demain ou déjà maintenant dans le cadre de cette Tenue, prenne conscience qu’au travers des Rites Egyptiens de Tradition, les bijoux de la Loge, les symboles utilisés, ne doivent pas être, dans ce cas précis, assimilés à de simples symboles ; - la superstition  forme dérivée et pervertie de la Religion, ne retient du symbole que son sens matériel sans tenir compte du sens spirituel, ainsi le symbole doit exprimer l’indicible, le caché, le Dieu  présent, dont la Vérité  ne se donnait à voir qu’à  certains. Le symbole est le  reflet  et du Sacré et de la manifestation de la transcendance  La superstition  ne se fonde ni sur la Foi, ni sur la Raison, elle ne peut être considérée comme une Connaissance. Ainsi, le symbole  dans le cadre d’une pensée superstitieuse  est vidé de sa sacralité - ; tous les outils sont reliés à la Lumière, cette Lumière particulière qui est au centre de notre Naos, lieu où se trouvait dans l’Egypte ancienne, l’image ou la représentation de Dieu UN, que dès lors la Lumière Maçonnique dans notre Rite, s’il est la maintenance de la Tradition de Cagliostro, de Marconis, demeure l’expression de Dieu et le signe visible de notre engagement à L’adorer, c’est-à-dire  Le servir, en l‘occurrence déjà en pratiquant réellement la Fraternité, cela se nomme aussi Charité.
J’ai dit VM.

--------------- Notes
1 ROBESPIERRE en son Rapport sur les idées religieuses & morales : Discours prononcé à la tribune de la Convention le 7 mai 1794 - 18 floréal An II, déclare : « Citoyens, ….. L'idée de l'Être suprême & de l'immortalité de l'âme est un rappel continuel à la justice ; elle est donc sociale & républicaine. »

2 Pierre MOLLIER : Note sur la thématique de la lumière dans la Franc-maçonnerie  française du XVIII° siècle. Extrait des Actes du Colloque Européen des 5 et 6 juillet 2003 sur Le symbolisme de la lumière au moyen-âge : de la Spéculation à la Réalité. Tiré à part  extrait du site de Pierre MOLLIER, Association des Amis du Centre Médiéval Européen de Chartres  Editeur.

3 Id, page 75

4 Pour faciliter la transcription des textes liés aux Anciens Devoirs, nous usons de l’édition électronique donnée par Guy CHASSAGNARD, dont le livre imprimé s‘intitule : Maçons opératifs et Maçons acceptés. Les Anciens Devoirs, Pascal GEALODE Editeur. Pour l’étude des A D, il échet de ne pas oublier les travaux de Patrick NEGRIER, principalement aux Ed.  Ivoire-Clair.

5 La fonction de l’expert dans les Rites Egyptiens planche donnée en son temps par un Frère de l’Ordre de Lyon : http://www.esoblogs.net/1246/la-fonction-d-expert-dans-les-rites-egyptiens/

6 Un recueil des principaux travaux de l’Ordre est en préparation.

7 CAGLIOSTRO Rituel  de la Haute Maçonnerie Egyptienne Bibliothèque de Lyon, Ms 8871, page 13 de notre adaptation Word.
 Il convient de se reporter à la revue L’Esprit des choses, où Robert AMADOU publiait le manuscrit.

8 id.

9 id, page 23

10 id, page 4