11/08/2005

DOC-FM - En quoi R. AMBELAIN ne fut jamais titualire de dépôt de la tradition Egyptienne

ORDRE DE LYON ORDRE MACONNIQUE RETABLI DE MEMPHIS MISRAIM Souverain Sanctuaire de Bethanie ----------------------------------------------------- Salut sur tous les points du Triangle Respect à l’Ordre A TOUS LES MACONS QUI LIRONT LES PRESENTES : FORCE PUISSANCE SAGESSE Note pour servir à l’histoire de la Franc-Maçonnerie EN QUOI ROBERT AMBELAIN NE FUT JAMAIS TITUALIRE DU DEPOT DE LA TRADITION EGYPTIENNE Très Chers Frères, Nul n’ignore que le T :. I :. F :. Robert AMBELAIN déclara qu’il se trouvait être le dépositaire de la tradition Maçonnique Egyptienne, et cela par le canal du T :. I :. F :. Georges BOGE DE LAGREZE . I Il conviendra préalablement de remonter aux sources du Rite pour la France qui s’énoncent ainsi : 1838. - Le Fr. Jean-Etienne Marconis de Nègre, écrivain, né à Montauban le 3 janvier 1795, fils de Gabriel Marconis de Nègre, réveille le Rite de Memphis par l'installation à Paris, au Prado, le 23 mars 1838, de la grande Loge Osiris, et à Bruxelles, le 21 mai, de la Loge La Bienfaisance. Elu Grand-Maître, Grand Hiérophante du Rite, le 7 juillet, le Fr. J.-E. Marconis procède, le 5 octobre, à l'installation du Sanctuaire de Memphis, chargé du Gouvernement de l'Ordre. Le Sanctuaire est composé du Grand Hiérophante et de Six Patriarches Conservateurs de l'Ordre, dont voici les noms : le Fr. Marconis, homme de lettres, le Fr. Delapline, ex-chirurgien de la Marine, le Fr. Dr Audibert, membre de l'Institut, le Fr. Moutet, homme de lettres, le Fr. baron de Pœderlé, rentier, le Fr. Laroussie, rentier, le Fr. Dr Morison de Greenfleld, médecin de S.A.R., le duc de Sussex. 1839. - Le mouvement s'étend par le réveil, à Paris, le 21 mars, de la Loge Les Disciples de Memphis, de Montauban, la création, le 21 mai, de la Loge chapitrale Les Philadelphes, et, le 6 décembre, à Bruxelles, l'installation du chapitre Héliopolis. 1840. - Publication du Hiérophante, exposé complet des mystères maçonniques par J.-E. Marcenis et E. Moutet. Installation, à Marseille, le 21 novembre, de la Loge chapitrale Les Chevaliers de Palestine, et à Paris, le [7] 25 décembre, de la Loge chapitrale Les Sectateurs de Ménès. 1841. - Le 15 juin, à la suite de diverses intrigues d'adversaires du Rite, interdiction est faite par le Préfet de police de Paris, sans autre motif sérieux que celui du bon plaisir, de réunir les membres du Rite de Memphis ; toutes les loges existant en France entrent en sommeil. 1842. - Après avoir constitué un Temple mystique pour la garde des Archives et la propagation du Rite à l'étranger, le Gouvernement de l'Ordre se met également en sommeil. 1848. - Le 5 mars, après sept années de sommeil, le Rite reprend ses travaux en France, et trois Loges, un Chapitre et un Conseil sont remis en activité. 1849. - Publication des Statuts Généraux de l'Ordre. Introduction du Rite en Roumanie. 1851. - Le Fr. Marconis établit, à Londres, le 16 juillet, la grande Loge Les Sectateurs de Ménès, et institue le Fr. Berjean Grand-Maître pour l'Angleterre. A la suite des accusations dirigées au cours de l'année 1850 contre la Maçonnerie en général, l'autorisation de se réunir est retirée aux Loges du Rite de Memphis et à celles de la grande Loge Nationale. Les Loges de Memphis se mettent à nouveau en sommeil le 23 décembre. 1853. - Réveil du Rite en France, après l'échec d'une tentative d'union avec le Grand Orient. 1856. - Le grand Hiérophante Marconis se rend aux Etats-Unis, où il établit, le 9 novembre, à New-York, un Souverain Grand Conseil du 94e degré, avec le Fr. David Mac Leilan pour Grand Maître. Le Rite est constitué en Egypte par la fondation, à Alexandrie, d'un Sublime Conseil de l'Ordre, sous le titre distinctif de Grand Orient d'Egypte, avec pouvoirs pour établir un Souverain Sanctuaire. Le Fr. marquis Joseph de Beauregard en est le Grand Maître. En Australie, à Ballarat, est constituée la Mère Loge The Golden Bough of Eleusis. 1861. - Le Fr. Harry Seymour succède au Fr.Mac Leilan comme Grand Maître du Souverain Conseil Général des Etats-Unis. [8] 1862. - Le 30 avril, le Maréchal Maignan, nouvellement promu à la Grande Maîtrise du Grand Orient de France, adresse à toutes les autres Obédiences une circulaire en vue de l'unité maçonnique en France. Le Rite de Memphis s'unit au Grand Orient qui l'admet dans son Grand Collège des Rites à la suite d'un rapport très favorable du Fr. Razy, membre de la Commission d'examen. Des Loges du Rite de Memphis sont constituées sous le contrôle du Grand Orient. En juillet, le Grand Hiérophante établit une Charte pour la constitution aux Etats-Unis d'un Souverain Sanctuaire sous la grande maîtrise du Fr. Seymour. Cette Charte est ratifiée par le Grand Orient de France, le 3 septembre, et enregistrée dans son Grand Livre des Sceaux, sous le numéro 28.911. Afin de faciliter la correspondance des degrés avec ceux du Grand Orient, les degrés du Rite de Memphis sont nominalement et provisoirement réduits de 95 à 33. 1863. - En juin, le Souverain Sanctuaire des Etats-Unis est définitivement établi. De nombreux Chapitres et Sénats sont constitués. 1865. - Des garants d'amitié sont échangés entre le Grand Orient de France et le Souverain Sanctuaire des Etats-Unis. Le garant d'amitié du Souverain Sanctuaire auprès du Grand Orient est le Fr. Heullant, Grand Officier, Chancelier de la Légion d'honneur. Le 26 août, les FF. Joseph Garibaldi, 33e, ancien Grand- Maître du Grand Orient d'Italie, et Francesco di Lucca, 33e, Grand-Maître, sont élus membres honoraires du Souverain Sanctuaire des Etats-Unis. Des garants d'amitié sont échangés entre le Souverain Sanctuaire et le Grand Orient d'Italie. Le 20 décembre, le Souverain Sanctuaire des Etats-Unis adopte la réduction en 33 degrés du Rite de Memphis, conformément à l'accord survenu entre le Grand Orient et le Grand Hiérophante Marconis. 1866. - Le Rite s'établit en Egypte sur des bases solides. Toutefois, le Grand-Maître pour l'Egypte déclare que l'acte par lequel le Grand Hiérophante Marconis a abdiqué ses droits en faveur du Grand Orient de France n'ayant pas été contresigné par le Grand Chancelier du Rite, il refuse d'en reconnaître la légitimité, il maintient l'organisation du Rite en 95 degrés. [9] 1868. - Mort du Grand Hiérophante Marconis. 1869. - Le Souverain Sanctuaire des Etats-Unis rompt les relations avec le Grand Orient de France parce que celui-ci a reconnu, sous le nom de Suprême Conseil, un corps de Maçons de la Louisiane, qui délivrait clandestinement des Chartes pour l'établissement de loges dans cette juridiction, violant ainsi les droit et autorité de la Grande Loge légitime de Louisiane. Notification est faite au Grand Orient de France par le Grand Maître Seymour, le 20 mars 1869. Après la mort du Grand Hiérophante, le Gouvernement Suprême du Rite passe en Egypte, avec le marquis de Beauregard, comme chef du Rite. 1872. - Le Souverain Sanctuaire des Etats-Unis délivre, le 4 juin, une Patente au Fr. John Yarker, pour l'établissement d'un Souverain Sanctuaire en Angleterre et en Irlande. Le 8 octobre, le Fr. Seymour, en une Assemblée générale des Membres du Rite, au Freemason's Hall, à Londres (Siège de la Grande Loge d'Angleterre) constitue définitivement le Souverain Sanctuaire de Grande-Bretagne et d'Irlande, avec le Fr. John Yarker, comme Grand-Maître général. Le nouveau Sanctuaire nomme le général Garibaldi, membre honoraire, et des relations sont aussitôt établies avec le Suprême Conseil Ecossais de Sicile et le Grand Orient d'Egypte. 1873. – Le 21 mars, le Fr. Salavatore A.Zola est élu et proclamé Grand Maître du Souverain Sanctuaire de Memphis ( Grand Orient National d’Egypte). 1874. Le 11 janvier, le Grand Maître Zola est autorisé à assumer le titre de Grand Hiérophante du Rite. Le 23 juin, le Fr. Seymour, ayant résigné ses fonctions, le Fr. Alexandre B. Mott lui succède comme Grand-Maître Général du Rite aux Etats-Unis. Peu après, une scission se produit dans le Rite. Un certain nombre de FF. Américains, peu satisfaits de la réduction des degrés du Rite à 33, organisent le Rite Egyptien de Memphis, présidé par Calvin C. Burt. 1876. - Le Grand Orient National d'Egypte (Rite de Memphis) confère, le 25 octobre, à l'Ill. Fr. Garibaldi, les grades, de 95 et 96e, avec le titre de Grand-Maître honoraire ad vitam. 1877. - Le Souverain Sanctuaire d'Angleterre confère, le 24 novembre, les grades de la Maçonnerie d'Adoption à Mme Blavatsky. 1880. - Le 13 septembre, le Souverain Sanctuaire d'Angleterre nomme à Naples, pour le représenter, le Fr. J.-B. Pessina, Grand-Maître du Rite réformé de Misraïm. 1881. - Les Souverains Sanctuaires des Etats-Unis, d'Angleterre et d'Italie nomment, en septembre, le général Garibaldi, au grade de Grand Hiérophante, 97e. Mais l'Egypte, s'autorisant de la succession directe au Gouvernement Suprême de l'Ordre, après la mort du Grand Hiérophante Marconis, refuse de reconnaître la légitimité de cette nomination. (Toutefois, la question fut résolue d'une façon conciliante en 1900.) C'est sous la Grande Maîtrise de Garibaldi, qu'après bien des discussions, les Rites de Memphis et de Misraïm, qui ont, dans la plupart des pays étrangers, les mêmes hauts dignitaires, fusionnent en un unique Ordre maçonnique, à Naples. (Seul le Souverain Grand Conseil Général du Rite de Misraïm pour la France refuse d'entrer dans la Confédération des Rites-Unis de Memphis-Misraïm, et conserve sa hiérarchie de 90e , comme Rite Oriental de Misraïm, avec le P. Fr. Osselin comme Grand Maître.) Un Souverain Sanctuaire des Rites de Memphis et Misraïm est constitué en Roumanie, en vertu d'une Charte délivrée le 24 juin par le Fr. Pessina au Fr. Constantin Moriou, Grand-Maître de la Grande Loge Roumaine. 1882. – - Mort du Général Garibaldi, le 2 juin. Pessina se proclame son successeur comme Grand Hiérophante, mais il n’est pas reconnu par les Souverains Sanctuaires étrangers. 1883. - Le 6 avril, le Grand Hiérophante d'Egypte, S. A. Zola se démet de toutes ses fonctions maçonniques, et nomme pour le remplacer, comme Grand Hiérophante, le Professeur Ferdinand-Francis Oddi, mais sa reconnaissance comme tel, par les autres Souverains Sanctuaires, n'a pas lieu avant 1900. 1887. - Fondation, le 15 février, du Souverain Grand Conseil Ibérique, Rite National Espagnol de Memphis-Misraïm. Grand-Maître : Pr. Gimeno y Catalan. 1890. - Installation à Palerme, en vertu d'une Charte délivrée par l'Egypte, d'un Souverain Sanctuaire de Memphis pour l'Italie, avec le Fr. Salvatore Sottile pour Grand-Maître. 1894. - Le Fr. Villarino del Villar est élu le 30 mars, Grand-Maître du Souverain Grand Conseil Ibérique. 1900. - Le 30 mars, les Souverains Sanctuaires des Etats-Unis, d'Angleterre, de Roumanie, d'Espagne et d'Italie, signent un accord proclamant « Grand Hiérophante Universel, le Fr. Ferdinand François delli Oddi, Grand-Maître du Grand Orient National d'Egypte, Chef Suprême du Rite Oriental, charge qu'avait assumé durant sa vie le Puissant Fr. et Premier Maçon du Monde, Général Joseph Garibaldi, qui fut Grand-Maître honoraire du Grand Orient National d'Egypte (Egitto Massonico, N° du 31 mai 1900). 1902. - Disparition en France du Rite de Misraïm autonome. Le Fr. J. Yarker succède au Fr. delli Oddi comme Grand Hiérophante. Constitution par le Souverain Sanctuaire d'Angleterre du Souverain Sanctuaire pour l'Allemagne. - Grand-Maître : Théodor Reuss. 1905. - Démission du Grand-Maître d'Italie et mise en sommeil du Rite en Italie. 1908. - Constitution à Paris, à la suite du Congrès Maçonnique Spiritualiste tenu en juin dans le Temple du Rite du Droit Humain, d'un Souverain Grand Conseil Général du Rite de Memphis-Misraïm pour la France et ses dépendances. La Patente Constitutive est délivrée par le Souverain Sanctuaire d'Allemagne, signée et scellée le 24 juin, à Berlin, par le Grand-Maître Théodor Reuss (Peregrinos) qui assistait au Congrès de Paris. Le Grand-Maître et le Grand-Maître adjoint sont le Docteur Gérard Encausse (Papus) et Charles Détré (Teder). La Loge Humanidad, précédemment rattachée au Rite National Espagnol, devient Loge-Mère pour le Rite de Memphis-Misraïm en France. 1910.- Le Fr. Frosini, de Florence, Délégué Général pour l'Italie du Rite National Espagnol, fonde à Florence le Rite Philosophique Italien en 7 degrés, résumant les degrés Écossais, de Misraïm et de Memphis. 1911. - Le Fr. Constantin Moriou abandonne, en raison de son âge (77 ans), la Grande Maîtrise du Rite en Roumanie. Le Fr. Colonel I.-T. Ulic lui succède comme Grand-Maître. 1913. - Le Grand Hiérophante John Yarker meurt le 20 mars. Le titre de Grand Hiérophante est reconnu légitimement au Fr. Théodor Reuss, Grand-Maître pour l'Allemagne. Le Rite National Espagnol, après la mort de son Grand-Maître Villarino del Villar, fusionne avec la Grande Loge Catalane Baléare. 1914. - Mise en sommeil du Rite Philosophique Italien de Frosini. 1916. - Mort du Grand-Maître pour la France, Dr Gérard Encausse, le 25 octobre 1916, à la suite d'une maladie contractée aux Armées. Le Grand-Maître adjoint Charles Détré lui succède. 1918- Mort du Grand-Maître adjoint Charles Détré, le 25 septembre. Pendant la guerre, le Rite est en sommeil en Angleterre, en France, en Allemagne, en Roumanie et en Egypte. 1919- Un groupe de Maçons appartenant soit au Rite Français (G. O.), soit au Rite Ecossais (G. L. et S. C.) et possédant également les hauts grades du Rite de Memphis-Misraïm, désireux, tout en restant fidèles à leur Obédience (Grand Orient, Grande Loge ou Suprême Conseil), de travailler la Maçonnerie au point de vue purement initiatique, prend la résolution de rétablir le Rite de Memphis-Misraim en France. Ils réveillent, à l'Orient de Lyon, la Mère-Loge Humanidad, d'accord avec la Puissance Maçonnique qui délivra la Charte de Constitution en 1908, du Rite de Memphis-Misraïm pour la France. Cette même Puissance délivre au Fr. Bricaud, le 10 septembre 1919, une Charte pour la constitution en France d'un Souverain Sanctuaire de Memphis-Misraïm, et le 30 septembre, le Suprême Grand Conseil des Rites Confédérés des Etats-Unis lui délivre également une Charte pour l'établissement en France d'un Suprême Grand Conseil des Rites Confédérés (Early Grand Scottish Rite, Memphis and Misraïm, Royal Order of Scotland, etc...). 1921. – Réveil du Rite de Memphis en Italie, en vertu de la Charte délivrée jadis par l’Egypte.. Grand-Maître, G. Macbean, Souverain Sanctuaire à Palerme. 1924. - Mort du Grand Hiérophante du Rite, le Fr. Théodore Reuss (Peregrinos). 1925. - Mise en sommeil du Rite en Italie par le Grand-Maître G, Macbean, en raison de la situation politique et de l'attitude du Gouvernement fasciste envers la Franc-Maçonnerie. 1930. - Publication par le Souverain Sanctuaire de France, de la Constitution et des Règlements généraux de l'Ordre Maçonnique Oriental du Rite Ancien et Primitif de Memphis-Misraïm. 1933. - Création du Bulletin Officiel du Rite de MM par le Grand-Maître Jean Bricaud. 1934. - Le Grand-Maître Jean Bricaud, du S S pour la France, meurt à Lyon, le 21 février. Le Fr M. C. Chevillon, député Grand-Maître et Membre du Comité Permanent du S Sest reconnu comme Grand-Maître Général, 96e, en mars, par les Sub Pat Grands Cons du Rite 33, 95e. La proclamation consécutive à son élection est publiée dans le Bulletin Officiel de la Saint-Jean d'Eté de la même année. Le nouveau Grand-Maître Général constitue deux provinces administratives à Madagascar et dans l'Afrique du Nord (Maroc, Algérie et Tunisie) et nomme deux Grands Maîtres Adjoints pour les diriger. 1935.- Réveil du S S Helvétique sous la Grande Maîtrise du FrHilfiker-Dunn. 1936. - Création des Grands Temples Mystiques de Belgique et de Pologne qui relèvent de l'obédience du S S pour la France. Deux grands Représentants, Membres du SSde France, sont établis, l'un à Alep pour la Syrie-Palestine, l'autre à Concepcion (Chili) pour l'ensemble de l'Amérique du Sud. 1937. - Le Couvent annuel du S S de France se déroule à Lyon, dans le Temple de la Mère-Loge Humanidad. Une importante délégation du S S Helvétique, sous la conduite du Grand-Maître Hilfiker et du Général Chancelier A. Reichel, assiste aux diverses tenues. Les deux S S s'engagent a travailler en parfait accord, ils échangent des garants d'amitié pour sceller leur union. II La filiation de l’Ordre de Lyon résulte donc de la transmission suivante : Les historiens indépendants forment à bon droit toutes réserves sur la validité et la licéité de DUPONT comme successeur de CHEVILLON, ainsi que le montre le tableau présenté par Michel MONNEREAU, page 90 de son livre Les secrets de la F-M et les Rites de M et M, Axis Mundi Ed, Paris 1989 ; CHEVILLON n’ayant jamais désigné comme Substitut Grand Maître, DUPONT, ainsi ne l’attestent aucun document retrouvé lorsque René CHAMBELLANT bras droit de CHEVILLON nous remit en son temps -avec la charge spirituelle de poursuivre la mission dont il était l’héritier – parmi d’autres archives, un document en date du 1er mars 1936 émanant de Constant CHEVILLON agissant comme Souverain Grand Maître Général et contresigné par DUPONT avec la qualité de Grand Chancelier. Sur ce document, nous reviendrons, cette pièce constituant la preuve de l’absence de toute régularité dans les prétentions de Robert AMBELAIN, élément figurant par ailleurs dans un format distinct de celui de l’original, dans le livre de Serge CAILLET : La F M Egyptienne de M-M , Dervy Ed, Paris 2003, pages 339-346. Avant d’en venir à l’approche historique qui empêche tout rattachement légitime de Robert AMBELAIN à la tradition défendue par CHEVILLON, les conditions de sa désincarnation et sa volonté de ne nommer à cette époque même aucun successeur ou Substitut Grand Maître oblige à ce que le choix se fasse en faveur du Frère le plus fidèle, fidèle dans la maintenance de l’esprit de l’Ordre, fidèle dans ce que voulut maintenir Constant CHEVILLON. L’historien indépendant se doit de reconnaître que le fidèle, c’est René HAMBELLANT qui toujours défendit la mémoire de CHEVILLON et maintint par ailleurs la tradition des trois Ordres : dernier dépositaire de la filiation de l’Eglise Gnostique Apostolique de Mgrs BRICAUD et CHEVILLON , les FF AMADOU et GESTA ayant toujours refusé d’agir à ce niveau ; dépositaire de la filiation de l’Ordre Martiniste-Martinézsite dit aussi Ordre Martiniste de Lyon telle que possédée par BRICAUD et CHEVILLON et qui ne fut pas rituéliquement transmise par DUPONT à AMBELAIN ; dépositaire de la filiation de Memphis et Misraïm sans avoir jamais été mis en cause par ses prédécesseurs, alors que celui qui transmettait des grades dont AMBELAIN s’est prévalu, lui, fut déclaré irrégulier par le S G M G, bien avant la transmission des dits grades…. L’Ordre de Lyon se trouvant dépositaire de l’intégralité des trois Ordres dans le respect de la transmission venant de René CHAMBELLANT, fidèle à l’esprit de Constant CHEVILLON, se trouve bien fondé, spirituellement, historiquement et rituéliquement, pour se déclarer mainteneur de la Tradition BRICAUD CHEVILLON. III Alors que l’historien indépendant se doit de noter le désaveu de CHEVILLON touchant certains Frères qui, sans en avoir les pouvoirs, prétendirent disposer légitimement de la filiation détenue par CHEVILLON, et c’est à cette mouvance que se rattache AMBELAIN. C’est ce point d’histoire qu’il convient d’aborder présentement. 1 En la circulaire déjà évoquée de CHEVILLON en date du 1er mars 1936, la radiation du F. LAGEZE est rappelé : « Les Belges circonvinrent deux membres à la suite du Souv.-. Sanct.: de France : les FF.-. Lagrèze et Griiter, résidant à l'Orient de Nice. Bien qu'ayant prêté serment de fidélité, ils acceptèrent d'entrer dans la combinaison. Le premier accepta de faire partie du Sup.-. Cons.-. Intern.-. apocryphe avec le titre de 97e ; le second accepta d'être mis à la tête d'un Souv.-. Sanct.-. Français, créé pour les besoins de la cause (voir Adonh* ram et le Bulletin de la Gde Loge de Santa-Fé). Ces deux Frères furent radiés (voir correspondance aux archives et Bulletin Officiel de M.-. M.-., n" 4, de juin 1934). » Cette radiation de LAGREZE empêche tout rattachement à une prétendue succession dans l’Ordre de Lyon ou à CHEVILLON à titre personnel ou spirituel, de Robert AMBELAIN. 2 DUPONT n’était pas par ailleurs le successeur de CHEVILLON, et s’il l’avait été, il lui incombait de rectifier AMBELAIN sans ses grades et qualités, sauf à rendre nulle toute désignation, nullité patente de surcroît, pour défaut de légitime pouvoir. IV Si l’on peut légitimement considérer que la réception du 95° du Rite fait du récipiendaire un GRAND CONSERVATEUR DU RITE, il n’en demeure pas moins que la radiation et le retrait de toute patente, est de nature à retirer l’autorité conférée. La patente de LAGREZE au titre du 95° degré lui fut conférée par BRICAUD le 4 juin 1927. CHEVILLON, successeur de BRICAUD, en radiant LAGREZE retirait toute licéité à cette patente qui devenait par le fait invalide. Il sera fait observation que ce que recevait de BRICAUD, LAGREZE, ce n’était pas un diplôme de 95°, mais une patente de 95° …. Cette distinction conditionne le sens de ce qui fut reçu, à savoir que les pouvoirs de cette réception sont attachés à la patente et donc au devoir de dépendance de celui qui l’octroyait. La question de licéité et de validité dans le monde de certains Hauts Grades doit être retenue et prise en considération, parce que certains de ceux-ci ne relèvent pas seulement et simplement d’un passage à un degré nouveau, mais s’inscrivent dans une sorte d’Ordination qui dépend de la fidélité aux règles de ce qui n’est pas une simple Grande Loge, mais un Ordre : e’est la raison pour laquelle dans le cadre des Rites Egyptiens, il n’est pas de Grande Loge, mais un Souverain Sanctuaire, la radiation valant déposition.

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