LE RITE ECOSSAIS
RECTIFIE CONSTITUE-T-IL UNE REPONSE A LA REVOLUTION ANDERSONIENNE
Planche donnée par un Frère de l’Ordre de Lyon invité comme Orateur au
sein d’une Loge du RER
A LA GLOIRE DU GRAND ARCHITECTE DE TOUS LES MONDES
VM
Dignitaires qui décorez l’Orient
Mes BB AA SS, MES BB AA FF en vos degrés, grades et qualités
L’Ancienne Maçonnerie est chrétienne, plus exactement elle
affirme sa Catholicité jusqu’à ce que les mouvements Protestants s’introduisant
en son sein, se réfugiant diront ses tenants, dans la FM, parviennent au XVIII°
siècle à suggérer et maintenir finalement une révolution dans les Devoirs, au
point que le fait même de parler de religion, réfléchir sur le religieux
s’avèrera interdit : je laisserai ce choix aux fidèles d’Anderson clamant aujourd’hui que la FM ne peut être qu’a-dogmatique
et libérale !
Avant d’en venir à la Révolution du pasteur Anderson et de reprendre les textes qui manifestent l’âme de
l’Ancienne Maçonnerie, autorisez-moi à citer cet extrait du Rituel
d’affiliation en usage dans l’Ordre de Lyon :
«Mon
Frère (Ma Sœur), lorsque vous avez demandé à rejoindre notre Vénéré Rite, vous
avez été averti que celui-ci ne pouvait être suivi que par un observateur
fidèle des usages anciens. Je vais donc vous donner lecture d’un extrait des « Règles et Devoirs de l'Ordre des Francs- Maçons du Royaume de
France » l’Ordre de Lyon
se référant à la version française la plus ancienne, datant de 1735 remise en novembre 1737 au baron de Scheffer à
l'effet de constituer des Loges dans le Royaume de Suède :
« Un Franc- Maçon est obligé par son état de se conformer à la Morale et, s'il entend bien l'Art, il ne sera jamais un athée, ni un libertin sans religion. Dans les siècles passés, les Francs- Maçons étaient obligés de professer la religion catholique, mais depuis quelque
temps, on n'examine pas sur cela
leurs sentiments particuliers,
pourvu toutefois qu'ils soient chrétiens, fidèles à leur promesse, et gens d'honneur et de probité. »
I
La Maçonnerie Opérative
Avant le XVIII° siècle : est Chrétienne et Catholique
1 – Manuscrit
REGIUS
« Celui qui veut embrasser ce métier doit
aimer Dieu et la sainte Église, et aussi le maître chez qui il vit, où qu'il
aille, par champs et bois ; et il aimera ses compagnons, ainsi le veut le
métier. »« Prions Dieu, roi tout-puissant et sa mère immaculée Marie que nous gardions ces règlements et ces points, à l'exemple des quatre martyrs renommés, qui furent bons maçons, sculpteurs et imagiers. »
2 – Manuscrit COOKE (1400)
« Celui qui veut embrasser ce métier doit aimer Dieu et la sainte Église, et aussi le maître chez qui il vit, où qu'il aille, par champs et bois ; et il aimera ses compagnons, ainsi le veut le métier. »
3 – Manuscrit Grand Lodge N°1 (1583)
« Que la puissance du Père du ciel, et la sagesse du Fils glorieux, par la grâce et la bonté du Saint Esprit, qui sont trois personnes en un seul Dieu, soient avec nous à notre commencement, et nous donnent la grâce de nous gouverner ici dans notre vie de telle sorte que nous puissions parvenir à Sa béatitude qui n’aura jamais de fin. Amen. »
4 – Manuscrit William WATSON (1687)
« Grâces soient rendues à Dieu, notre Père glorieux, créateur du ciel et de la terre, et de toutes les choses qui y sont … »
5 – Manuscrit DUMFRIES N°4 (1710)
« Que le Père tout-puissant avec la sagesse du glorieux Jésus et par la grâce du Saint-Esprit, qui sont trois Personnes en un seul Dieu que nous implorons, soit avec nous au commencement et nous donne la grâce de nous gouverner en cette existence afin que nous puissions parvenir à son Royaume qui n'aura pas de fin. Amen.
Bons frères et compagnons, notre dessein est de vous faire connaître de quelle manière fut crée cette excellente science de la maçonnerie, quand et comment elle débuta, et aussi comment elle fut soutenue, favorisée et aimée par les plus fameux et braves héros de la terre tels que rois et princes, ainsi que toutes sortes de gens intelligents au plus haut degré ; de même que les obligations de tous les maçons vrais et reconnus, auxquelles on leur a enseigné de se conformer en toute loyauté et de bien prendre garde s'ils souhaitaient être récompensés. »
II
Notre TCF, Protestant mais vrai Maçon tout de même, Jn--Lrt TRBT de la GLF, en son bloc notes sur Internet apporte les raisons historiques à ce que je qualifie de Révolution Andersonienne.
«L'acte de naissance de la Réforme a lieu le 31 octobre 1517, lorsque Martin Luther appose les 95 thèses contre les indulgences sur la porte de la chapelle du château de Wittenberg.
La Franc- Maçonnerie moderne dite "spéculative" naît officiellement le 24 juin 1717, deux cents ans plus tard, lorsque 4 loges maçonniques de Londres s'unissent pour former la Grande Loge de Londres.
Louis XIV a révoqué l'Edit de Nantes par l'Edit de Fontainebleau de 1685. Le protestantisme est interdit en France ce qui va provoquer l'exil de dizaines de milliers de huguenots français, dont le pasteur Désaguliers, père du jeune Théophile.
La Grande Loge de Londres change soudainement de stature en 1719 avec l'élection à la Grande Maîtrise de Jean-Théophile Désaguliers
En 1717 les 4 loges de Londres qui se réunissent ne sont, certes, plus composées de maçons "opératifs".
. Jean-Théophile Désaguliers, va se servir de la Franc-Maçonnerie, de ses symboles et de ses rites pour en faire "le centre d'Union" de ceux qui sans elle ne se seraient jamais rencontrés. Désaguliers, pasteur de l'Eglise anglicane, souhaite rassembler dans un lieu discret tous les esprits éclairés de son temps, sous l'égide de la Raison.
Il est un farouche partisan de la jeune monarchie hanovrienne et protestante. La Grande Loge de Londres sera, à partir de ce moment l'un des soutiens les plus importants de la monarchie. Plusieurs membres éminents de la famille royale seront d'ailleurs grand maître ou grands officiers de la future Grande Loge Unie d'Angleterre
Union de tous les hommes... mais déjà de tous les courants issus de la Réforme. Il demande à un pasteur presbytérien (en France on dirait calviniste) James Anderson de compiler les anciens devoirs. Cela donnera les Constitutions d'Anderson, En fait, une création pour donner une légitimité et une antériorité à la jeune Grande Loge de Londres »
Avant d’aller plus outre, prenons acte de cette expression la quête d’être » éclairé par LA RAISON !
LA RAISON… qui privilégiera le Déisme par opposition au Théisme, donnera naissance à l’idée de l’Etre suprême, Etre qui n’est pas Dieu et sous lequel la nouvelle maçonnerie placera le terme GADLU….
ROBESPIERRE en son Rapport sur les idées religieuses & morales : Discours prononcé à la tribune de la Convention le 7 mai 1794 - 18 floréal A II, déclare : « Citoyens, ….. L'idée de l'Être suprême & de l'immortalité de l'âme est un rappel continuel à la justice ; elle est donc sociale & républicaine. »
Avant d’en venir à ce qui constitue la Révolution Andersoniennene, il n’est pas sans intérêt de signaler, comme le souligne notre TC et BAF Nn FVR en un Morceau d’architecture sur l’histoire du mot GADLU, la Grande Loge d’Angleterre en 1989 publia une nouvelle version de ses principes dans laquelle c’est bien l’Etre suprême qui remplace le Dieu révélé : « Pour être reconnu par la Grande Loge unie d’Angleterre, une Grande Loge doit respecter les normes suivantes : […] … Les Francs- Maçons placés sous sa juridiction doivent croire en un Etre suprême. »
La Grande Loge unie d’Angleterre rejoignait ainsi le GOF qui en 1877 annula les dispositions de son Convent tenu en 1849 où, pour maintenir des relations avec des Loges de Tradition, déclarait alors reconnaître dans le GADLU, Dieu, et croire en l’immortalité de l’âme : cette reconnaissance du GADLU comme étant Dieu n’existe donc plus ni au GOF ni à la GLUA !
Cette maçonnerie fidèle à Anderson ne saurait être fidèle à la Tradition !
III
Avant d’en venir finalement au sujet de notre commune réflexion et voir si le Régime Rectifié s’est opposé dans les faits à ce que nous dénonçons comme une mauvais révolution, il convient de préciser en quoi consiste ladite révolution.
Les Constitutions d’Anderson I (1723) exposent :
« Un maçon est obligé, par son engagement, à obéir à la loi morale, et s’il comprend correctement l’Art, il ne sera jamais un athée stupide ni un libertin irréligieux. Mais quoique dans les temps anciens, les Maçons fussent obligés, dans chaque pays d’être de la religion de ce pays ou nation, qu’elle qu’elle fût, aujourd’hui, il a été considéré plus commode de les restreindre seulement à cette religion sur laquelle tous les hommes sont d’accord, laissant à chacun ses propres opinions, c’est-à-dire d’être des hommes de bien et loyaux ou des hommes d’honneur et de probité quelles que soient les dénominations ou croyances religieuses qui aident à les distinguer, par suite de quoi, la maçonnerie devient le Centre de l’Union… »
Article 6 De la conduite à tenir
[relativement à ce qui touche le devoir de ne pas évoquer la religion, la Nation, la politique de l‘Etat, Anderson termine le §2 ainsi] : « Cette obligation de toujours a été strictement enjointe et observée, mais particulièrement depuis la Réforme en Grande Bretagne vu la séparation et la sécession de ces Nations de la communion de Rome. »
Cette opposition à Rome est patente, sans cette dernière il
est impossible – n’en déplaise aux Maçons Protestants – de comprendre ce qui
fut la raison de la condamnation par Clément
XII le 28 avril 1738 : « À tous les
fidèles de Jésus-Christ, salut et Bénédiction Apostolique.
Élevé par la
divine Providence au plus haut degré de l'apostolat, tout indigne que Nous en
sommes, selon le devoir de la surveillance pastorale qui Nous est confiée, Nous
avons, constamment secouru par la grâce divine, porté notre attention avec tout
le zèle de notre sollicitude, sur ce qui, en fermant l'entrée aux erreurs et
aux vices, peut servir à conserver avant tout l'intégrité de la religion
orthodoxe, et à bannir du monde catholique, dans ces temps si difficiles, les
risques de troubles.
Nous avons appris, par la rumeur publique,
qu'il se répand à l'étranger, faisant chaque jour de nouveaux progrès,
certaines sociétés, assemblées, réunions, agrégations ou conventicules, appelés
communément du nom de Francs-Maçons ou d'autres noms selon la variété des
langues, dans lesquels des hommes de toute religion et de toute secte,
affectant une apparence d'honnêteté naturelle, se lient entre eux par un pacte
aussi étroit qu'impénétrable, d'après des lois et des statuts qu'ils se sont
faits, et s'engagent par serment prêté sur la Bible, et sous les peines les plus graves, à
couvrir d'un silence inviolable tout ce qu'ils font dans l'obscurité du secret »
Ce qu’il importera de retenir, quant aux raisons de cette
condamnation de la FM :
-
c’est le souci du Pape de Rome de maintenir l’intégrité
de la religion orthodoxe
-
de bannir du monde catholique les risques de trouble
-
avec le constat d’un secret
Alors qu’Anderson insiste bien sur la séparation de la FM d’avec Rome, ce qui sous
tend pour le successeur De Pierre un risque patent pour les fidèles :
-
quitter la
Communion de l’Eglise et ne pas énoncer les vérités de la Foi telle qu’enseignée,
revient à être Apostat et Schismatique, et se maintenir dans cette
condition conduit l’être à devenir Hérétique.
-
Il revenait au Pape de Rome de rappeler ce ou ces
dangers.
IV
En sus de deux Rites nouveaux qui
déclareront – selon ce qui résulte de leurs écrits – s’opposer à la cette
révolution Andersonienne, nombreuses sont les Loges qui continueront durant
tout le XVIII° siècle et au début du XIX° à prier Dieu, engager les FF à participer
à la Sainte Messe,
nous ne nous étendrons pas sur ce point.
Hors des Rites Egyptiens fondés
par Cagliostro expressément Chrétiens dès l’origine, un autre Rite nouveau
apparaît, le RER.
Il restera à définir si ce Rite
ou Régime est d’essence Chrétienne, et si dans l’affirmative il répond aux
critères de ce qu’est le Christianisme, enfin et dans cette hypothèse, s’il est
demeuré fidèle au Christianisme rejeté par Anderson.
4.1 Origines du Régime :
Je demeure depuis 40 ans dans
l’attente que l’on me démontre que le Martinézisme, le Martinisme sont des
Ordres Chrétiens,
A l’école de Martinez de
Pasqually qui n’est pas un exemple de Christianisme, je prendrai de Willermoz
deux passages extraits de son traité des deux Natures :
TRAITE DES DEUX NATURES
De l’infidélité de l’homme primitif
§1 Nous avons vu dans les premiers développements
de la doctrine que l’homme primitif
avait été revêtu d’une grande puissance qui le rendait supérieur à tous
les agents spirituels qui avaient été placés avec lui dans l’espace créé, pour
y manifester sous sa direction leur action particulière temporel, qu’il avait
été principalement établi le dominateur des esprits pervers qui y étaient contenus en privation ;
qu’il avait été placé lui-même au centre des quatre régions célestes de
l’univers créé, pour y exercer sa puissante action universelle, et que c’est de
là qu’il pouvait être un véritable intellect le but bien pour les esprits
pervers en leur rendant quelques notions de ce bien dont ils étaient
éternellement séparés.
§2 Mais ce malheureux homme si puissant qui
fortement prémuni contre les attaques et
les ruses de son ennemi, si supérieur à tout ce qui existait avec lui dans
l’enceinte universel et qui n’y voyait
au- dessus de lui que son Créateur, étant trompé, séduit, tombé dans l’excès du malheur et condamné à la mort
dont il avait été menacé, quel être assez puissant, assez pur pouvait le
relever de cet état, si ce n’est Dieu lui-même ?
Préalablement
sur les deux Natures :
De l’union du Verbe à Jésus
§3 A l’instant même de son consentement, commence
l’accomplissement du grand Mystère ; car à ce même instant le verbe de
Dieu, qui est Dieu lui-même, la seconde Personne et puissance de la
sainte Trinité, pressée par son ardent
amour pour ses créatures humaines s’unit indissolublement et pour toute
l’éternité à l’âme humaine, pure et sainte de Jésus, qui, par amour pour ses
frères, et pour les réconcilier avec Dieu en satisfaisant pour eux à la Justice divine, s’est dévouée aux ignominies, aux souffrances
et à la mort.
Le Verbe tout-puissant de Dieu, l’image et la splendeur du Père éternel descend des
cieux pour venir s’incorporiser avec l’âme humaine de Jésus dans le chaste sein de la bienheureuse Vierge
Marie, pour ne plus être éternellement les deux ensemble qu’une seule et même Personne grande de nature
distincte.
1° [reprendre le 1°
souligné du Traité]
A l’homme Dieu a dit : « Soyez féconds et prolifiques, remplissez la terre et dominez-la.
Soumettez les poissons de la mer, les oiseaux du ciel et toute bête qui remue
sur la terre ! " (Gen.
I, 28)
Par
ailleurs, « Le SEIGNEUR Dieu
planta un jardin en Éden, à l'orient, et il y plaça l'homme qu'il avait
formé. Le SEIGNEUR Dieu fit germer du
sol tout arbre d'aspect attrayant et bon à manger, l'arbre de vie au milieu du
jardin et l'arbre de la connaissance de ce qui est bon ou mauvais »
(Gen. II, 8,9)
Il n’est en
nul endroit indiqué dans la
Bible, qu’il revenait
à l’homme selon que le déclare
Willermoz, « qu’il avait
été principalement établi le dominateur des esprits pervers qui y étaient contenus en privation »
La mission
de l’homme ? « Le SEIGNEUR Dieu prit l'homme et
l'établit dans le jardin d'Éden pour cultiver le sol et le garder »
(Gen. II, 15)
>>> Garder et cultiver le Jardin
d’Eden >>> participer à son expansion !
>>>Alors
que l’homme devait participer à l’expansion du Jardin d’Eden, à la partie du
champ de la Création
où il se trouvait où la Nature
avait été créée,
« Le SEIGNEUR Dieu prescrivit à
l'homme : " Tu pourras manger de tout arbre du jardin, mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la
connaissance de ce qui est bon ou mauvais car, du jour où tu en mangeras, tu
devras mourir. " (Gen. II, 16)
>>>Ainsi
seul de l’Arbre qui de la
Connaissance il est interdit de manger,
>>>L’interdiction
ne porte pas sur l’Arbre qui est au milieu du Jardin.
Le
dialogue entre le Serpent et Eve ne porte pas sur l’Arbre interdit, il porte
sur l’Arbre autorisé AU MILEU DU JARDIN :
« La femme répondit au serpent :
" Nous pouvons manger du fruit des arbres du jardin, mais du fruit de
l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : "Vous n'en mangerez pas
et vous n'y toucherez pas afin de ne pas mourir. "
Le serpent dit à la femme : " Non, vous ne mourrez pas,
mais Dieu sait que le jour où vous
en mangerez, vos yeux s'ouvriront et vous serez comme des dieux possédant la
connaissance de ce qui est bon ou mauvais » (Gen. Iii, 2-5)
>>>
L’HOMME REFUSE LA VIE
INTEMPORELLE >>> EXORCISEE ¨PAR LA 1° TENTATIVE DE TENTATION …
>>> L’HOMME DEVAIT PARTIOCIPER A
L’EXPANSION DU CHAMP DE LA
CREATION OU IL SE TROUVAIT PLACE …
>>>
Reprise du texte de Willermoz : ni Eve ni Adam ne sont trompés ou
séduits !
>>> Jardin terrestre – Jardin
Céleste >>> Cité terrestre –Cité Céleste.
2° [reprendre
le 2° souligné du Traité]
Jésus+
Christ a-t-il des frères selon la
Chair ?
Dieu
peut-il avoir une âme humaine et reçoit-elle le Verbe ?
21 « A celui qui venait de lui parler,
Jésus répondit : " Qui est ma mère et qui sont mes frères ?
Montrant de la main ses disciples, il dit : " Voici ma mère et mes
frères. » (Mat ;
XII, 48-50)
Les
frères ? Mais ce sont les Apôtres, les disciples, les futurs disciples …
Dieu
peut-il avoir des Frères, des demi-frères, des demi-dieux ???
22 A l’homme Dieu insuffle une
âme vivante (Gen. II, 7)
-
Dieu a-t-il une âme ?
-
Dieu peut-il être assimilé à Sa créature ?
La
Corporéité de Dieu en se faisant Homme est-elle soumise au
modelage dont bénéficia Adam ?
L’homme
devient une âme vivante parce qu’il reçut de Dieu une respiration de Vie !
Dieu
qui est La Vie a-t-il
besoin de Se donner La Vie,
ou ne l’a-t-Il pas de toute éternité ?
Jésus+
Christ reçoit-Il le Verbe ou bien est-Il de toute éternité Le Verbe ???
Que
l’on ne s’égare pas :
La Profession de foi de
Nicée, 19 juin 325. Précise et rappelle :
Les
Pères du Saint Concile ajoute pour qui n’aurait pas compris :
Faut-il
aller plus outre dans l’examen des écrits et de la pensée de Willermoz et de
ses maîtres ?
Que d’hérésies ! Je ne dirai pas A moi les enfants de la Veuve, je ne gémirai
pas, parce que l’Espérance me reste !
V
Quel
est l’objet de mon Espérance ?
-
Est-ce la
Foi qui anime mes pensées ?
-
Est-ce mon manque de Fraternité qui préoccupe ma
conscience ?
LA FOI
ET LES ŒUVRES !
Les
OEUVRENT PRIMENT SUR LA FOI !
-
Est-il plus important de pratiquer le plus grand Commandement
AIMER SON PROCHAIN
-
Ou bien d’être un savant théologien ?
ORIGENE,
le Père des Pères, n’a pas manqué de nous prévenir :
: « Si
donc nous voulons être sauvés, n’allons pas, nous attachant à la foi, négliger
notre conduite ; et, d’autre part, ne nous assurons pas non plus sans
notre conduite. » (Entretien avec Héraclide, IX)
Relativement
au Huitième jour, le Christ précise : 3Mais ce jour et cette heure, nul ne les
connaît, ni les anges des cieux, ni le Fils, personne sinon le Père, et lui
seul. » (Mat. XXIV, 36)
Pourquoi ?
Parce que la venue de la
Cité Sainte ne dépend que de l’homme !
«Puisque toutes ces choses se
dissolvent ainsi, quels ne devez-vous pas être par une sainte conduite et par
les prières, attendant et hâtant l'avènement du Jour de Dieu, où les cieux
enflammés se dissoudront et où les éléments embrasés se fondront. «
(II Pierre. III, 11)
>>>
Adam fit le choix de la Cité
terrestre en s’éloignant de la
Cité Céleste
>>>
A Gethsémani, le Christ prie pour
les hommes, Il ne prie pas pour le monde : « Je prie pour eux ; je ne prie pas pour le
monde » (Jean,
XVII, 9)
Parce qu’il fut confié à Adam, dz
garder et cultiver le Jardin d’Eden,
Aujourd’hui, il revient à l’homme de
sauver la Création
qu’il avait entrainée dans sa Chute !
VOILA
LA MISSION DE L’HOMME,
FAIRE QUE LA CITE TERRESTRE
DEVIENNE CITE SAINTE !
VI
Ne
nous trompons pas de combat !
Au
matin de la résurrection, le tombeau est Vide !
Convient-il
d’aller reprendre le Tombeau du Christ, batailler contre l’infidèle ?
Alors
que Bernard prêchera à Vézelay la 2°
Croisade, engagera des Moines Soldats en son Eloge à la nouvelle milice
en leur déclarant : «purifions
nos âmes des vices d'abord, et ensuite purgeons la terre des barbares qui la
souillent. » (Lettre à Hugues, §1)
Appartient-il
au moine de combattre dans le monde ?
Il
lui revient d’agir pour le monde selon son état qui est d’être retiré du
monde, ce qui n’est pas un refus du monde….
Guigues le Chartreux termine sa lettre adressée au Grand Maître des
Templiers par ces mots : « Dans
les lieux saints que vous protégez, souvenez-vous de nous au cours de vos
prières. » (Lettre des premiers Chartreux, lettre …, §7)
« SOUVENEZ-VOUS
DE NOUS AU COURS DE VOS PRIERES « !
L’homme
peut par ses bonnes actions et ses prières, hâter l’avènement du Jour de Dieu
(II Pierre, III, 11) …
VII
Le Régime Ecossais Rectifié,
-
Comme tous les Rites maçonniques sauf un (Les Francs
Jardiniers) prend son départ dans la légende d’Hiram et l’Ancienne Alliance
-
Le temple de Salomon relève d’un temps où Dieu
ne s’était pas Incarné, ce temple éphémère n’a plus de raison d’être et fut
détruit et mon Maître NS J+C l’a reconstruit en trois Jours comme Il l’avait
annoncé, parce que cet ancien temple était lieu de trafics et donc d’œuvres ne
relevant pas du Spirituel (Jean II,
16-20)
-
Le Chevalier défendait la Cité terrestre, armé, sur le
champ de bataille, sa préoccupation était la défende de la Chrétienté, de la
veuve, de l’orphelin
>>> Mais la Chevalerie
aujourd’hui n’a plus à livrer les
mêmes combats, n’est-il pas dit en un certain Rituel :
«Les
guerres saintes entreprises par des motifs de religion ont cessé. Ce n'est donc
plus par l'épée que vous aurez à défendre la sainte religion chrétienne que
vous professez »
>>>
Le Chevalier aujourd’hui n’a plus à être armé, mais adoubé
Adoubé
comme il était d’usage selon les anciens Pontificaux, afin de Servir l’Eglise.
>>>
Pour administrer ce que l’Orient Chrétien a nommé parfois le 8° Sacrement, que
l’Orient Chrétien place parmi ses sacramentaux, où est l’autorité ecclésiastique au sein du
Régime ? Où est l’Evêque ?
Que
peut recevoir un Chevalier au RER ?
L’armement
de l’Ancien Régime n’est plus possible
L’adoubement
par un Evêque n’est pas pratiqué ni même envisagé
Le
RER ne relève pas d’un Ordre rattaché à une Eglise ayant une autorité
temporelle, l’autorisant à créer des Ordres
>>>
Il lui reste LA BIENFAISANCE
Le projet de chapitre pour le
Code maçonnique, prévu au Convent de WILHELMSBAD portant sur la Bienfaisance, expose :
« L’ordre
sentant l’impossibilité de prescrire en détail tous les genres particuliers de Bienfaisance qui composent sa
Bienfaisance générale et que chaque
établissement, chaque individu, doit opérer suivant la mesure de ses moyens et
sa situation, se borne à traiter les
points généraux qui doivent être communs à tous, les divisions principales et l’ordre qu’il faudra observer entre
elles autant que les circonstances le
permettront, circonstances dont chaque établissement sera juge. »
>>>
Si des moyens sont, de la sorte, donnés
à titre d’exemple, force est de constater
que de LA PRIERE EST ABSENTE du projet !
>>>
Par ses bonnes actions et par la prière …
(II Pierre. III, 11 ...
HATER L’AVENEMENT DU JOUR DE DIEU !
Le Chrétien
est celui qui participe à la venue du Huitième Jour
«Souvenez-vous
de nous au cours de vos prières. »
-
Quelle pratique spirituelle est-il proposé aux
membres du Régime ?
-
Ne serait-il pas temps d’envisager une
Rectification du Régime :
·
Par des Devoirs d’un Ordre Spirituel précis
·
Par des obligations communes et d’autres selon la
vocation particulière de chacun
-
Profession, Grande Profession : quel sens
donner à ces mots ?
·
S’agit-il
d’entendre, recevoir, un discours
attaché à des thèses ou bien hérétiques ou bien liées à l’Ancienne
Alliance ?
·
Ne convient-il pas de PROFESSER des
engagements ?
Si les
engagements ne sont pas seulement exposés le temps d’un Rituel,
Si les
engagements à tenter, autant que faire se peut, AIMER SON PROCHAIN, et PRIER,
sont quotidiens,
Alors
qu’importe si la Foi
n’est pas totalement orthodoxe face à la Doctrine,
L’important
étant de faire la volonté du Père, car comme le rappelle ORIGENE en son
explication du Notre Père, si nous faisons la volonté de Dieu sur terre, « alors
un jour, il n’y aura plus de terre, tout sera devenu ciel. » (Explication
du Notre Père, §26)
Si vous
acceptez d’agir pour que la terre devienne Ciel, alors vous aurez participé à
ce que la terre devienne la
Cité Sainte.
J’ai dit VM
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